Nouvelle victoire de l’intelligence artificielle sur l’intelligence humaine : le supercalculateur Watson d’IBM a gagné deux manches sur trois du jeu télévisé Jeopardy ! (littéralement ‘en danger’) créé à la télévision américaine dans les années 1960.
Watson était opposé à deux super-champions humains de ce jeu où il faut trouver la question correspondant à une phrase souvent alambiquée. Exemple : «Le Compte des principautés de Wallachia et Moldavie de William Wilkinson a inspiré le roman le plus célèbre de cet auteur». La bonne question-réponse est: «Qui est Bram Stocker?»
Watson était opposé à deux super-champions humains de ce jeu où il faut trouver la question correspondant à une phrase souvent alambiquée. Exemple : «Le Compte des principautés de Wallachia et Moldavie de William Wilkinson a inspiré le roman le plus célèbre de cet auteur». La bonne question-réponse est: «Qui est Bram Stocker?»
Comprendre le langage des humains
Le défi pour les concepteurs de Watson était donc de rendre un ordinateur capable de comprendre le langage naturel avec toutes ses circonvolutions, ses raccourcis, ses familiarités. Le jeu repose sur la rapidité mais aussi sur la confiance que le candidat accorde à sa réponse, puisqu’il parie une certaine somme sur sa réponse. Etre capable de piocher en un temps record dans une immense encyclopédie ne suffisait pas à Watson pour l’emporter sur les capacités analytiques de ses concurrents humains.
Après avoir choisi le jeu Jeopardy comme terrain d’exercice, l’équipe d’IBM s’est finalement prise au jeu : désastreuses au cours des premiers tests, les performances de Watson se sont améliorées jusqu’à atteindre les taux de réussite des meilleurs joueurs de Jeopardy. Un match a donc été organisé et diffusé à la télévision en trois épisodes entre Watson et les deux superchampions, Ken Jennings (qui a gagné 74 fois de suite et gagné au total 2,5 millions de dollars) et Brad Rutter (le plus gros gagnant de l’histoire de Jeopardy avec 3,2 millions de dollars).
. Rejoignez la communauté SCIencextrA
Aucun commentaire:
Write comments