Le mesonge du monde 2
suite du 18 Avril 2009
News tomorrow
* Bobo ? Démagogue humaniste ? 68 tard en retard ? Bouquinez votre
glossaire du parfait anti-gauchiste primaire, et venez enrichir la palette,
qu'on rie encore. Approfondissez celle du "démagogue", vous m'amuserez
davantage. Si vous saviez quels auteurs tiennent les arguments que je
tiens, vous abandonneriez vite vos qualificatifs déplacés. Quant à moi
je n'ai pas d'avis tranché sur le capitalisme, j'en suis victime et
privilégié, mais je n'aurai pas comme vous un discours ambigu, modéré
et accusateur. Je ne me lamente pas du sort des faibles qui paient de nos
privilèges de nantis, parce que j'ai ma responsabilité dans cette
situation économique qui ne pourra changer que par une révolution totale,
et dont je n'ai pas la force. Ce n'est cependant pas ce que je tiens pour
"idéal" — idéal que je n'évoquerai même pas, vous auriez honte des
termes "gauchistes", que vous éructez à mauvais escient. Ce qu'il peut y
avoir de "bobo" dans mon propos, je vous le concède, est le relativisme
culturel que je défends, pour la simple et bonne raison qu'importe à mes
yeux plus que tout la notion de différence. Que cela soit gauchiste
m'indiffère au plus haut point, ce ne sont que catégorisations
temporelles et conditionnées.
J'observe et constate. Je préfère encore réfléchir au meilleur mode
d'agissement plutôt que d'agir tête baissée par simple réaction
primitive, émotionnelle et bestiale. L'équipe a entre 18 et 20 ans, ne
croyez-vous pas primordial qu'à ces âges l'effort soit donné à la
compréhension et à l'approche critique du monde ? plutôt qu'une
mascarade d'actions stériles et inutiles, inspirée des conditionnements
et du narcissisme culturels ?
Mais quelles sont exactement ces "erreurs" que vous ne voulez pas voir se
reproduire ? Ce qui est, en soi, effectivement pure utopie, sans-lieu,
parfaitement abstrait, pour la seule raison que le raisonnement irrationnel
que vous tenez suppose l'Homme comme étant déjà un sur-homme, càd ayant
dépassé sa composante majoritairement bestiale.
Qu'une erreur devienne heureuse ou détestable est un jugement, une
opinion circonstanciée issue d'une prise de conscience limitée. Il n'y a
pas de bonne ou de mauvaise erreurs stricto sensu, il y a l'Erreur, seule
la postérité peut la juger comme "positive" ou "négative", dans des
ciconstances et un contexte définis. Mais voilà un exemple bien actuel :
L'Occident n'a réalisé que très récemment les émissions de CO2 dont il
a abusé depuis l'avènement de l'ère industrielle, et qu'il tient pour
responsable principal du réchauffement climatique. Mais déjà, tel un
animal faible et agonisant, il vient supplier aux puissances, qui ont tous
les attributs du Fort nietzschéen : "faites à présent comme nous, s'il
vous plaît, allez-y doucement, pour la Planète !". La Chine y répondra,
peut-être, sûrement, parce qu'elle y a tout son intérêt. Mais
considérez à présent les supplications économico-financières de
l'Occident, qui implore je ne sais quelle modération pour son intérêt
(dissimulé) propre. Attitude du fort en réponse : mépris, on s'élève,
on poursuit le sentier ascendant, sans se soucier des limaces qui se
traînent sur les bas-côtés. Vous semblez oublier que les peuples sont
constitués d'individus humains, c'est-à-dire aussi, et surtout, animaux.
Qu'en eux la Nature a insufflé l'instinct de domination, la notion
d'intérêt et d'égoïsme. A moins d'élever le peuple au rang du
sur-peuple (ça peut être un idéal tout à fait honorable), vous ne
changerez rien à cela. Quand l'Homme vous a déçu, lorsque vous comprenez
qu'il est animal et ne se pliera pas à votre mesquine volonté, vous en
tirerez la conclusion naturelle qu'avant de changer le monde, il y a tout
d'abord à se changer soi-même. Ce n'est pas une mince affaire, mais c'est
une panacée.
Et cela, vraiment, règlera le Monde.
Cela, les Sages l'ont enseigné depuis des éternités, des "prophètes",
des "messies", des "illuminés", des "initiateurs" de religion. Cela, les
Hommes ne l'ont pas compris, et ne le comprennent encore pas. C'est là
pourtant qu'est la voie par laquelle le Monde deviendra idéal.
Ce n'est pas abstrait. Ce n'est pas obscur. C'est réel, mais c'est
tellement révolutionnaire que nul n'ose trop le saisir et agir en ce sens.
C'est éminemment plus révolutionnaire que toute révolution politique ou
sociale. Eminemment. Tout comme est éminemment plus supérieure la
véritable Liberté spirituelle, éternelle et universelle,
a-conditionnée, par rapport à la liberté superficielle et mesquine,
physique et seulement apparente, que la démocratie vous semble offrir à
ses citoyens. Pour le saisir, je vous suggère de voyager, et d'observer le
Monde avec un regard d'enfant, un regard neuf et ouvert.
Le votre oui, celui à la faucille qui au lieu de faucher le blé fauche
les têtes et rend encore plus esclave en se cachant sournoisement
derriére des idéaux hypocrites de bobo.
Procès d'intention, tout ça. Faucher les têtes ? Laissez-moi rire !
Rendre encore plus esclave ? Se cacher derrière des idéaux ? J'invite,
pour ma part, à une Libération TOTALE, ABSOLUE. Vous entendez ? Une
Libération qu'on appelle, dans notre jargon : spirituelle. Si cela vous
fait doucement rire, allez vociférer vos slogans pro-démocratiques
ailleurs. Car cette Liberté véritable, comme je l'ai évoqué, n'a de
commun avec la pseudo-liberté démocratique que son nom. Qu'est-ce que la
liberté démocratique, fondamentalement ? Liberté d'aller acheter autant
de pain que vous voudrez, selon que votre porte-monnaie est garni ou pas ?
Liberté de se syndiquer ? Liberté d'exprimer son opinion ? Liberté de
choisir sa religion ? Certes, ce sont des libertés, évidemment, ce sont
des libertés — mais des libertés purement physiques, superficielles,
des libertés apparentes. Car vous êtes assurément esclave, mais comme
tout esclave, vous l'ignorez. Vous ignorez par exemple tout des dynamiques
des masses, des dynamiques manipulatrices, des dynamiques psychologiques.
On ne peut vous inviter qu'à ouvrir les yeux.
PS. Je ne veux pas faire croire que je suis contre toute forme de
Création. Création et Destruction sont à mes yeux les dynamiques les
plus fondamentales de la Vie, et on ne peut que les stimuler.
Mais comment voulez-vous CREER, au juste ?
PPS. En quoi le nucléaire est "le moins sale" ? De quelle pollution
parlez-vous ? Vous mélangez tout. Le nucléaire est éminemment sale, mais
d'une saleté qui n'est évidemment pas celle propre au charbon ou au fuel.
Internaaze
Et voila votre cheminement est accompli et nous sommes enfin d’accord sur TOUT.
Oui,mon rêve utopique selon vous, mais je crois aux hommes de bonne volonté, vous en êtes un, c’est d’élever les peuples au rang des sur Hommes, nous le pouvons, nous le devons, le reste n’est qu’auto flagellation et bavardage inutile. «
J’invite, pour ma part, à une Libération TOTALE, ABSOLUE.
»
Non c’est justement cette liberté qui met le monde là ou il est.
Le capitalisme dont vous profitez avec tout les bienfaits matériel qu’il apporte devrait devenir universel, lorsqu’il le sera nous pourrons passer à la plus belle des libertés et nos enfants grandirons dans un monde ou la haine et la perfidie seront interdites par notre seul fait intellectuel et non par des lois.
«
Si vous saviez quels auteurs tiennent les arguments que je tiens, vous abandonneriez vite vos qualificatifs déplacés.
»
Vous n’avez donc pas votre liberté de pensée et il est là votre problème, vous êtes dans un carcan rigide avec des idées qui ne sont pas les vôtres, moi je vous livre une nouvelle manière de voir, une vrai révolution, pas comme celle qui apparaisse partout pleine d’espoir et qui ne font que changer les pions pour recommencer la même partie.
Le nucléaire est une métaphore que vous n’avez pas comprise trop embarqué à écrire vos discours appris par coeur mais entre les lignes se cache un homme qui sait que ce que je propose sera difficile à mettre en place et qui face à cela essaie de trouver des alternatives auprès d’auteurs qui ressassent inlassablement les mêmes ineptie.
Ce n’est pas le capitalisme l’erreur, c’est le libéralisme.
Newstomorrow
* Puisque la sentence latine semble vous réjouir, avec vous je me
réjouis :
"Nec audiendi qui solent dicere, Vox populi, vox Dei, quum tumultuositas
vulgi semper insaniae proxima sit."
Alcuin, conseiller de Charlemagne.
"On ne devrait pas écouter ceux qui ont l'habitude de dire que la voix du
peuple est la voix de Dieu, parce que la turbulence de la foule est
toujours très proche de la folie."
Le démagogue 68ard pense terminer ici son intervention sur le topic.
Savez-vous ce que devient une ruche sans sa reine ? Observez.
Internaaze
Il faut souvent aller à l'encontre des souhaits des hommes
Alors il vous écouter la voix du Seigneur
audio is ire audiui auditum vox DEI
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