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Le souci qu'a n'importe quelle personne qui est dépendante à quelque chose, plus ou moins nocif, c'est de se passer du plaisir que procure cette dépendance. Prenons le cas du tabac ; comme dirait mon ami Serge G, « n'importe qui peut arrêter, je l'ai fait une vingtaine de fois ».
Plus sérieusement, le mieux serait de faire en sorte que le fumeur ne prenne plus de plaisir dans son vice. On pourrait penser à une sorte de « vaccin à la nicotine ». Ce n'est pas la peine de mettre des guillemets, des chercheurs américains (MIT et Harvard) ont vraiment créé cet agent. On injecte des nanoparticules et le système immunitaire se met à créer des anticorps qui viennent s'agripper aux molécules de nicotine dans le sang : elles n'arrivent alors jamais au cerveau.
En gros, vous fumez, mais cela ne vous apporte rien en termes de satisfaction. On a déjà validé les résultats en laboratoire et on passe actuellement aux essais avec des humains en chair et en os. Ce qui est encore plus intéressant est que ce principe à base de nanoparticules pourrait aider notre combat contre la malaria, le cancer, le diabète et les rejets de transplantation.
Souvenons-nous que le marché des aides pour lutter contre cette dépendance (gommes, patchs, etc.) atteint les deux milliards de dollars... Le "vaccin" a cependant ses limites pour le fumeur, qui pourra toujours abuser de la chose pour ressentir un effet quand même.
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