Marre d'être traîné dans la boue ? Expédiez par la poste du vrai fumier "qui sent fort" à un patron tyrannique, un voisin indélicat, un copain ou une copine infidèle. C'est ce que propose le site fumier.com, lancé récemment par un facétieux Franc-Comtois et qui connaît depuis un succès croissant.
L'affaire se règle en quelques clics, le temps de remplir le formulaire en ligne. Pour 8,50 euros, les colis sont soignés: le fumier, accompagné d'un message de l'expéditeur courroucé, est emballé dans un sachet transparent puis disposé dans une boîte en bois sur laquelle figure une vache affublée d'une cape de super-héros, explique Olivier Legrand, 40 ans, à l'origine du concept. Tout est fabriqué dans le Jura, les boîtes comme le fumier qui est confectionné chez un agriculteur de Ranchot (450 âmes) surnommé Roger Combotte et qui prête ses talents de comédien amateur au site. "C'est du vrai fumier de Montbéliarde! Il sent fort mais ne dégouline pas !", plaisante Olivier Legrand. Aucun envoi n'est anonyme, les messages "méchants" sont zappés: "l'idée, c'est vengez-vous quand on vous fait une crasse mais que ça reste une blague", souligne Olivier Legrand, par ailleurs directeur artistique dans une agence de communication franc-comtoise.
L'affaire se règle en quelques clics, le temps de remplir le formulaire en ligne. Pour 8,50 euros, les colis sont soignés: le fumier, accompagné d'un message de l'expéditeur courroucé, est emballé dans un sachet transparent puis disposé dans une boîte en bois sur laquelle figure une vache affublée d'une cape de super-héros, explique Olivier Legrand, 40 ans, à l'origine du concept. Tout est fabriqué dans le Jura, les boîtes comme le fumier qui est confectionné chez un agriculteur de Ranchot (450 âmes) surnommé Roger Combotte et qui prête ses talents de comédien amateur au site. "C'est du vrai fumier de Montbéliarde! Il sent fort mais ne dégouline pas !", plaisante Olivier Legrand. Aucun envoi n'est anonyme, les messages "méchants" sont zappés: "l'idée, c'est vengez-vous quand on vous fait une crasse mais que ça reste une blague", souligne Olivier Legrand, par ailleurs directeur artistique dans une agence de communication franc-comtoise.
Demandes de politiques
Il explique que tout a basculé en septembre dernier lors d'une manifestation d'agriculteurs à Besançon. Avec un ami, il avait "bricolé" des pancartes fumier.com, nom de domaine qu'il avait déposé il y a dix ans sans jamais l'activer. Les panneaux seront filmées par les caméras de France 3 Franche-Comté et dès le lendemain, la page inactive enregistre une cinquantaine de connexions de curieux. "Là, on s'est dit qu'on pouvait faire quelque chose", explique M. Legrand.
Il explique que tout a basculé en septembre dernier lors d'une manifestation d'agriculteurs à Besançon. Avec un ami, il avait "bricolé" des pancartes fumier.com, nom de domaine qu'il avait déposé il y a dix ans sans jamais l'activer. Les panneaux seront filmées par les caméras de France 3 Franche-Comté et dès le lendemain, la page inactive enregistre une cinquantaine de connexions de curieux. "Là, on s'est dit qu'on pouvait faire quelque chose", explique M. Legrand.
Et depuis son lancement le 18 décembre, fumier.com monte en puissance: "on enregistre 5.000 connexions par jour et pour l'instant, nous en sommes à 180 boîtes vendues", se félicite son concepteur. "60 à 70%" des clients sont de Paris ou de la région parisienne et "beaucoup ont envoyé du fumier à des ex", explique Olivier Legrand qui confie avoir dû écarter les demandes de certains politiques locaux -dont il tait pudiquement les noms- qui désiraient envoyer du fumier à leurs adversaires...
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