Un fossile de poisson vieux de 380 millions d’années a été découvert portant à l’intérieur son petit rattaché au cordon ombilical. Cette trouvaille repousse de 200 millions d'années la première trace de reproduction vivipare.
Ni œuf, ni poule mais peut-être bien un embryon ! Dans la revue Nature qui paraît aujourd’hui, des scientifiques du muséum Victoria, Melbourne, Australie annonce la découverte d’un embryon fossile de poisson avec son cordon ombilical à l’intérieur de l’utérus de sa mère. Vieux de 380 millions d'années, il est bien antérieur à l'apparition du premier volatil sur Terre.
Le poisson, appartient à un ancien groupe de vertébrés, les placodermes, qui peuplaient les mers du Dévonien inférieur (il y a 410 millions d’années) et se sont éteints au Carbonifère (350 millions d’années). Leur nom vient du fait que leurs corps étaient recouverts de plaques osseuses, ce sont également les premiers vertébrés dotés d’une véritable mâchoire, à ce titre ils ont été surnommés les « dinosaures des mers ».
Le fossile fait partie d ‘une nouvelle espèce nommée Materpiscis attenboroughi, en hommage à Sir David Attenborough, l’un des premiers à avoir attiré l’attention sur le site de Gogo où a été retrouvé le poisson. Ce dernier donnait donc naissance à des petits déjà formés, jusqu’à présent les chercheurs pensaient que la reproduction vivipare était apparue beaucoup plus tardivement dans l’arbre de l’évolution, la première trace de viviparité étant plus jeune de 200 millions d’années ! Aujourd’hui ce mode reproduction est utilisé chez les poissons par certaines espèces de requins et de raies.
Sciences et Avenir.com
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