«C'est ma décision», a expliqué le président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine à David Pujadas. «Est-ce que j'en ai parlé au président ? Non. Au père, oui», mais «c'est une décision que j'ai pris seul et que j'assume seul». Revenant sur ces deux dernières semaines mouvementées, où les accusations de népotisme ont fleuri, Jean Sarkozy a expliqué qu'il avait été victime d'une véritable «campagne de désinformation» qui a engendré des «soupçons» à son égard. «Ma candidature était légitime», a-t-il affirmé, comme il l'avait déjà fait sur le plateau de France 3 et dans les colonnes du Point. Il n'était pas question dans cette affaire de «favoritisme» et de «passe-droit et traitement de faveur», a-t-il ajouté.
Les communistes célèbrent «une grande victoire»
On se raccroche à ce que l'ont peut!
A ceux qui l'ont «attaqué», Jean Sarkozy dit «n'avoir aucune amertume». «Les critiques font partie du combat politique. J'ai beaucoup appris de cette épreuve», a-t-il assuré. Et, selon lui, sa passion pour la politique ne va pas faiblir. «Je fais un choix de raison [en renonçant à la présidence de l'Epad, ndlr], qui n'altère en rien ma passion de l'engagement politique».
L'annonce de Jean Sarkozy sur France 2 a aussitôt suscité de multiples réactions. Cette décision est «une grande victoire de tous ceux qui se sont mobilisés contre cet acte de népotisme», a indiqué en premier la conseillère générale communiste des Hauts-de-Seine Nadine Garcia. De son côté, L'UMP a salué «le courage et l'abnégation de Jean Sarkozy». «Je suis convaincu que les Français qui doutaient de sa valeur personnelle ont pu vérifier ce soir à travers ses propos son sens de l'intérêt général, sa stature et son talent», a ainsi indiqué le porte-parole adjoint du parti, Dominique Paillé.
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