Le maire socialiste de Evry raciste?

Retour sur une polémique qui buzz le web et pour lequel une pétition est lancée, toujours sur le web.

Pour ma part je pense que rien de tout cela n'est en cause et comme nous tous il a exprimé maladroitement le fait qu'il voulait donner une image moderne de sa ville avec un melting pot culturel et non une ville qui étouffe sous une population d'immigration récente, une ville ou chaque communauté travail, vie ensemble et font de Evry il ville moyenne dynamique.

source.



La genèse:

Le député-maire socialiste d’Evry (91) a lâché une phrase très bizarre à son directeur de la communication…

Parcourant les allées d’une brocante d’Evry, Manuel Valls lâche cette phrase à Christian Gravel, directeur de la communication à la mairie :

« Belle image de la ville d’Evry… Tu me mets quelques blancs, quelques whites, quelques blancos… »

Une phrase qui a été enregistrée et qui n’est pas passée inaperçue. La journaliste de Direct 8 demande alors au maire d’Evry de s’expliquer, et ce dernier tente de sauver la situation, tant bien que mal, en dénoncant par exemple la ghettoïsation.

• La réaction du web

La vidéo a été vue plus de 125 000 fois sur Youtube, et provoque tantôt la consternation, tantôt la compréhension. En effet, là où certains pensent qu’il s’agit de “propos scandaleux”, d’autres parlent de réalité du terrain, et de ghettoïsation qu’il faut combattre.

• Une pétition

Une pétition “Pour le droit au respect”, signée par des militants et élus socialistes, a été lancée mardi 16 juin. Elle vise à “dénoncer les propos tenus par Manuel Valls qui considère certains habitants de la ville d’Evry comme des citoyens de seconde zone”. Elle commence à être relayée sur de nombreux sites.

En voici un extrait :

Parce qu’être français ce n’est pas uniquement une couleur de peau.
Parce que tous les Français quelles que soient leurs origines, ont aussi le droit au respect de leurs élus.
Et parce que la ghettoïsation sociale et ethnique des quartiers n’est pas le fruit du hasard et n’excuse pas toutes les dérives.

Les valeurs du Parti Socialiste ne sont pas celles de la haine et du rejet de l’autre.

• Qui soutient Manuel Valls dans cette histoire ?

Pour l’instant… seul Jean François Copé a pris la défense du socialiste, bien qu’il admette que la remarque de Manuels Valls fût maladroite. Il parle tout de même de “cri du coeur” :

“Derrière ça (ses propos) c’est une réalité, qui est celle de l’identité française”. “Le jour où nous serons capable de considérer qu’un quartier n’est pas connoté par telle catégorie de population mais qu’il appartient à tout le monde, alors vous avez la République que nous voulons.”

Peut-être faudrait-il rappeler à Copé qu’un quartier qui est “connoté par telle catégorie de population” n’exclut pas de facto son appartenance à tout le monde ? Et que les quartiers dont une communauté est majoritaire n’est pas forcément une tare, mais peut être une richesse, une particularité culturelle, et peut très bien avoir un certain charme ?

En tous cas, Manuel Valls n’en finit pas de buzzer dans toute cette histoire.

Vous l'aurez compris, les socialistes en déroute en sont à même de tirer sur les leurs pour faire parler d'eux et de tirer d'une phrase maladroite l'espoir de rallier une population à leur cause.

Car le souci est là, comme à chaque déroute, le parti socialiste racle les catégories de population les plus fragiles afin de leur montrer que leur situation est dû à des gens friqués (blanc?) et des patrons voyoux.

Viendra ensuite les sempiternels proposition de versement supplémentaires d'allocations, argent que le pays n'a pas et tout comme la Belgique qui va probablement exploser très bientôt, il sera plus intéressant financièrement parlant de rester à la maison et faire des enfants que de travailler.

Et voila comment on attise les haines entre communauté et fait dépasser le Front national la barre des 12%.

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