Il a été conçu par la société Boston Dynamics « dédiée à la façon dont les choses se meuvent ». C’est une machine qui fonctionne à l’essence. Mais si elle fait un bruit de tondeuse à gazon, la comparaison s’arrête là : c’est un robot bourré d’informatique et de capteurs, qui encaisse sans trébucher les bosses et les creux.
Selon Boston Dynamics, cité par le site de FoxNews, il peut marcher à plus de 6 km/h, ou alors tout doucement, grimper des pentes à 35 degrés, coucher, inspecter les environs. Il peut transporter « 140 kilos d’équipements ». Y compris, j’imagine, des armes. Un soldat idéal : pas besoin de le nourrir ou de prévoir des temps de repos. Et s’il tue un jour, ce sera froidement.
La guerre en Irak a dopé le marché des robots
C’est la guerre en Irak, dont le théâtre a été largement urbain, qui a relancé l’intérêt pour les robots. Dans une ville, les militaires ont besoin d’yeux pour détecter les dangers.
BigDogs, eux, se rapprochent des quadripodes impériaux de StarWars.
Les militaires et les ingénieurs qui présentaient les Swords étaient formels : jamais ces machines ne pourraient actionner seules des tirs contre des ennemis. Bob Quinn, directeur de la robotique militaire chez Foster-Miller, le fabricant, me rassurait ainsi :
« Au lieu d’avoir son arme à l’épaule, le soldat la manipule à 500 mètres en arrière, voilà tout. Il n’a pas le stress des balles qui sifflent autour de sa tête. »
L’apparition de ces robots, selon de nombreux experts, est pourtant le prélude d’une inéluctable révolution dans « l’art » de la guerre, un tournant comparable à la découverte de la poudre.
Car la frontière est ténue entre un ordre simple donné par télécommande à un robot (« Tire dans telle direction ») et un ordre plus complexe (« Entre dans cet immeuble et tue tout ce qui est vivant et qui mesure plus de 1,30 mètre »).
Cela nous fait penser au film Terminator, les robots commencent leur carriére auprés des humains dans et pour la guerre, apprenant peu à peu à la faire puis se révolte contre nous (ghost in the shell?).
source.
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