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http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/71421.htm
Cette nouvelle génération de carburant devrait venir à bout du dilemme "carburant ou nourriture" lié à la production de biocarburant actuel causant de nombreux débats éthiques. En effet, un projet de recherche devrait permettre de développer des méthodes où la paille et les déchets agricoles seront la base pour de nouveaux bio-carburants, quasi affranchis d'inconvénients. En Autriche, ces recherches se réunissent au sein de l'Austrian Centre of Industrial Biotechnology (ACIB), centre de compétence leader européen dans le domaine de la biotechnologie industrielle. Un partenaire industriel étranger (souhaitant rester anonyme pour des raisons de compétitivité), la TU de Wien, la TU de Graz sont de la partie.
Les biocarburants de première génération qui étaient produits à partir de maïs et de canne à sucre ne sont donc plus la panacée. Les experts travaillent à l'élaboration du carburant 2.0 et produisent grâce à l'utilisation d'enzymes provenant de ressources en sucre renouvelables tels que les déchets agricoles - copeaux de bois, paille, cultures , spécifiquement consacrés à la production d'énergie, des carburants verts "propres".
Des enzymes, "les cellulases" sont employées afin de transformer les celluloses et les hémicelluloses constituant le bois, en de petites molécules de sucre. Anton Glieder, directeur scientifique de l'ACIB, explique que les enzymes fonctionnent à la façon d'une hache ; les enzymes dégradent les longues chaines de celluloses, en séparant de petites molécules de sucre de cette, comparativement énorme chaîne de cellulose, jusqu'à ce que l'ensemble de la cellulose soit digérée en sucre.
L'ensemble des processus est encore plus complexe. Les résidus de plante doivent donc d'abord être digérés, afin de séparer la lignine et rendre accessibles les celluloses. C'est alors que les cellulases peuvent accomplir leur action ; elles composent des molécules de sucre à partir des longues celluloses. Ces dernières sont alors transformées en bioéthanol par des levures (de la même façon que lors de la fermentation de l'alcool dans la production de vin). Le gros avantage de cette méthode est double ; les denrées alimentaires restent intactes et le bilan climatique est meilleur.
Les biotechnologistes ont fabriqué la meilleure enzyme pour ce procédé à partir d'un champignon, le "Trichoderma reesei", qui pousse sur les résidus de bois en décomposition. Le projet de Styrie "Macrofun" de la TU Graz, améliore ensuite les enzymes de champignon à l'aide de la levure Pichia pastoris, afin de rendre "la hache" encore plus solide.
En Europe, 400 millions de tonnes de pailles de blé sont produites par an. Pour une utilisation durable, 30% doivent être laissés sur le terrain afin d'assurer la régénération des sols. L'énorme quantité résiduelle peut en revanche être transformée. Le potentiel de cette méthode est donc notoire. Selon l'ACIB, ces biocarburants pourraient être disponibles dans trois à cinq ans.
Les biocarburants de première génération qui étaient produits à partir de maïs et de canne à sucre ne sont donc plus la panacée. Les experts travaillent à l'élaboration du carburant 2.0 et produisent grâce à l'utilisation d'enzymes provenant de ressources en sucre renouvelables tels que les déchets agricoles - copeaux de bois, paille, cultures , spécifiquement consacrés à la production d'énergie, des carburants verts "propres".
Des enzymes, "les cellulases" sont employées afin de transformer les celluloses et les hémicelluloses constituant le bois, en de petites molécules de sucre. Anton Glieder, directeur scientifique de l'ACIB, explique que les enzymes fonctionnent à la façon d'une hache ; les enzymes dégradent les longues chaines de celluloses, en séparant de petites molécules de sucre de cette, comparativement énorme chaîne de cellulose, jusqu'à ce que l'ensemble de la cellulose soit digérée en sucre.
L'ensemble des processus est encore plus complexe. Les résidus de plante doivent donc d'abord être digérés, afin de séparer la lignine et rendre accessibles les celluloses. C'est alors que les cellulases peuvent accomplir leur action ; elles composent des molécules de sucre à partir des longues celluloses. Ces dernières sont alors transformées en bioéthanol par des levures (de la même façon que lors de la fermentation de l'alcool dans la production de vin). Le gros avantage de cette méthode est double ; les denrées alimentaires restent intactes et le bilan climatique est meilleur.
Les biotechnologistes ont fabriqué la meilleure enzyme pour ce procédé à partir d'un champignon, le "Trichoderma reesei", qui pousse sur les résidus de bois en décomposition. Le projet de Styrie "Macrofun" de la TU Graz, améliore ensuite les enzymes de champignon à l'aide de la levure Pichia pastoris, afin de rendre "la hache" encore plus solide.
En Europe, 400 millions de tonnes de pailles de blé sont produites par an. Pour une utilisation durable, 30% doivent être laissés sur le terrain afin d'assurer la régénération des sols. L'énorme quantité résiduelle peut en revanche être transformée. Le potentiel de cette méthode est donc notoire. Selon l'ACIB, ces biocarburants pourraient être disponibles dans trois à cinq ans.
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