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La publicité fait recette en utilisant le sexe, ou en tout cas, elle en semble persuadée. Une étude de l'Université de Géorgie a regardé les publicités qui apparaissent dans les magazines depuis une trentaine d'années. Le sexe vend, car il attire l'attention. L'humain est « programmé » pour ne pas manquer tout ce qui concerne la sexualité.
La recherche a consisté à regarder un ensemble de 3232 pages de publicités à différentes époques, 1983, 1993 et 2003, dans des magazines américains populaires Cosmopolitan, Redbook, Esquire, Playboy, Newsweek et Time. L'imagerie sexuelle a été, avec le temps, de plus en plus utilisée, et pour vendre de tout et son contraire. En 1983, 15 % des publicités avaient un contenu sexuel contre 23 % en 2003. L'analyse a montré que ce sont les marques qui utilisaient déjà le sexe il y a 30 ans qui y ont de plus en plus recours. Il n'y a pas eu d'extension notable dans les autres secteurs.
Ainsi, cette croissance a été particulièrement visible pour l'alcool, les loisirs et l'esthétique (NDLR on ne citera aucune marque de Déodorant). C'est la santé et l'hygiène qui tiennent le haut du pavé (38 %). Certaines sociétés n'utilisent jamais d'imagerie sexuelle : les organisations charitables, et les sociétés d'informatique. Un très grand nombre des publicités de nature sexuelle montre évidemment des femmes.
Ainsi, cette croissance a été particulièrement visible pour l'alcool, les loisirs et l'esthétique (NDLR on ne citera aucune marque de Déodorant). C'est la santé et l'hygiène qui tiennent le haut du pavé (38 %). Certaines sociétés n'utilisent jamais d'imagerie sexuelle : les organisations charitables, et les sociétés d'informatique. Un très grand nombre des publicités de nature sexuelle montre évidemment des femmes.
A priori, cette augmentation des publicités « érotiques » reflète l'orientation de notre société. Il faut des publicités de plus en plus explicites. En 1900, voir des bras nus ou des hanches de femmes donnaient le même résultat que des publicités bien plus suggestives de nos jours... L'étude a enfin montré que le sexe est surtout efficace pour des achats impulsifs, à bas risque. Il ne sert pas à grand-chose pour des services et produits de haut risque, comme ceux des banques, par exemple.
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