mardi 16 octobre 2012

Obésité chez les jeunes signe du statut social.

Rejoignez la communauté SCIencextrA



Si l’obésité semble cesser sa progression dans la société en France, elle ne connait pas de pause, en revanche, dans la tranche 18-25 ans. Et il ne faut pas y voir seulement une origine liée à des erreurs nutritionnelles.
Cette tranche d’âge est en effet la plus touchée, avec les seniors, par la précarité et le chômage. Beaucoup d’étudiants ont des revenus faibles, beaucoup de jeunes qui ont la chance d’avoir un emploi sont en CDD ou en missions d’intérim sur des contrats courts. Et le chômage touche près d’un quart de cette classe d’âge.
Ces problèmes sociaux et les difficultés financières qui les accompagnent ne favorisent pas des comportements alimentaires idéaux, d’autant que le budget global est grevé par le logement mais aussi par le téléphone mobile et internet et le tabac.L’alimentation vient souvent après tout cela.
Si on ajoute les prix élevés des fruits et légumes, on comprend que les jeunes cèdent plus ou moins à la facilité en se jetant sur des solutions simples, tels les sandwiches, kébabs ou hamburgers. Des nourritures roboratives, donc caloriques.
Et comme ils n’ont pas les moyens de s’inscrire dans des clubs de gym et pas toujours la motivation de faire de l’exercice physique, la situation ne s’arrange pas forcément.
De son côté, la grande distribution ne joue pas vraiment son rôle non plus. Les informations nutritionnelles sont rarement d’une grande clarté sur les emballages.Exemple : on y indique uniquement le taux de sodium, pas celui du sel. Or 0,4g de sodium c’est un gramme de sel.
Et il faut savoir aussi différencier les types de lipides, les graisses.Savoir aussi regarder les contenus caloriques. Entre deux barres de surimi on peut avoir une différence calorique de 50 %. La protéine de poisson coûte cher et il est tentant de la remplacer par d’autres produits, moins chers mais plus caloriques avec utilisations d’exhausteur de gout, souvent des corps gras auxquels on va ajouter du sucre.
Plutôt que de se faire de l’image à coup de pleines pages de publicité pour se vanter d’avoir financer des études anti-OGM, certaines enseignes feraient peut-être aussi bien d’améliorer leur étiquetage et d’être sures que les produits qu’elles font fabriquer, surtout dans les gammes ‘premier prix’ ont des qualités nutritionnelles acceptables

    Choose :
  • OR
  • To comment
Aucun commentaire:
Write comments