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Encore une étude sur la relation entre téléphones portables et tumeurs cérébrales. Mais cette fois, le travail est bien conduit et ne montre pas d’association entre téléphone et cancers.
L’étude danoise, publiée dans le British Journal of Medicine, BMJ, est la plus importante menée à ce jour. Elle a été menée, en effet, sur une population de 358409 personnes. Sur la période 1990-2007, ce sont 3,8 millions de personnes/année qui ont été ainsi suivies.
C’est à partir dus informations fournies par les opérateurs que la cohorte a été constituée. Seuls les abonnements privés ont été pris en compte et à partir de 1987, date à laquelle sont arrivés les portables contemporains au Danemark.
Le travail des chercheurs a été d’une certaine façon facilité par l’existence de registres exhaustifs de populations et des registres des cancers.
Au terme de leur analyse, les chercheurs n’ont pas retrouvé de surrisque de gliome ou de méningiome chez les utilisateurs de portables , aussi bien chez les femmes que chez les hommes et même dans le lobe temporal du côté où était tenu le téléphone.
Ces résultats sont également vérifiés chez des personnes ayant utilisé leur téléphone plus de dix ans.
La saga ‘téléphones cellulaires et cancers’ n’est pas, cependant, près de s’éteindre
La gestion catastrophique de l’étude INTERPHONE, mené sur 13 pays et entachée d’erreurs méthodologiques, n’a pas permis de tirer des conclusions satisfaisantes..
L’étude danoise est très bien conduite sur le plan méthodologique et a évité nombre de chaussetrappes classiques en épidémiologie.
Mais il y a les usages très intensifs, les expositions supérieures à 15 ans par exemple qui méritent sûrement qu’on continue les études.
Et il y a les éléments irrationnels, les affrontements entre groupes de pressions opposés, la méfiance vis-à-vis de la science ‘officielle’ qui viennent compliquer le dialogue.
Pour celles et ceux qui savent garder un esprit ouvert, la lecture de cette étude apporte, néanmoins, des éléments plutôt réconfortants.
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