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Sur la même longueur d'onde que Nicolas Sarkozy mardi soir, qui avait expliqué que "L'initiative du Premier ministre grec a surpris toute l'Europe"et que "l'accord de Bruxelles est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque", le Premier ministre reproche certaines petites choses à Georges Papandréou.
"Il s'agit de lui reprocher d'avoir négocié pendant des heures et des heures pour aboutir à un accord signé à l'unanimité (au sommet de Bruxelles des 26-27 octobre) sans jamais indiquer à ses partenaires de l'UE la possibilité d'organiser ce référendum", a-t-il avancé. "C'est une décision qui peut être très lourde de conséquence, pour la Grèce d'abord et pour l'Europe elle-même", a relevé François Fillon, qui répondait aux questions des présidents de groupe de l'Assemblée.
***"Les Grecs doivent dire vite et sans ambiguïté s'ils choisissent ou non de conserver leur place dans la zone euro"
En conséquence, "les Grecs doivent dire vite et sans ambiguïté s'ils choisissent ou non de conserver leur place dans la zone euro", a-t-il fait valoir. "Les Grecs doivent comprendre que l'Europe ne peut pas rester de longues semaines suspendues à la réponse qu'ils donneront au référendum".
Il faut "rappeler aux peuples européens, et singulièrement au peuple grec, qu'on ne peut pas être dans l'Europe pour bénéficier de sa solidarité et à côté de l'Europe pour échapper à sa discipline à laquelle chaque nation doit consentir", a encore prévenu M. Fillon, suscitant des applaudissements dans l'hémicycle.
"Je souhaite qu'un discours de vérité soit tenu, il n'y a pas de décision simple et immédiate aux problèmes de la Grèce, il y a un chemin du redressement qui sera nécessairement long et qui exigera des sacrifices importants mais dans lequel les Etats européens sont prêts à jouer leur rôle", a-t-il jugé.
Enfin, d'après le Premier ministre, "si référendum il doit y avoir, il faut que les termes de ce référendum soient clairs : entre la solidarité européenne, qui est offerte en contrepartie d'efforts, et le choix de la faillite nationale, il faut choisir".
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