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Une nouvelle étude basée sur la comparaison des ADN mitochondriaux, le mammouth laineux (Mammuthus primigenius) qui vivait principalement dans les régions septentrionales de l'Eurasie et de l'Amérique du Nord, se serait croisé avec une autre espèce vivant bien plus au sud, le mammouth de Colombie (Mammuthus columbi), pour environ 25% de la population.
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« Il y a une véritable fascination concernant l'histoire des mammouths, cette analyse permet de contextualiser leur évolution, leur migration et leur écologie», explique Hendrik Poinar, de l'Université McMaster, dans un article publié dans le journal Genome Biology.
Avec son équipe, il a séquencé l’ADN mitochondrial complet de deux mammouths colombiens dont les restes ont été découverts en Amérique du Nord. Cet ADN particulier à l’espèce, contenu dans les mitochondries, ne se transmet que par la mère et permet de reconstituer des lignées phylogénétiques. Les chercheurs ont ensuite comparé ce génome mitochondrial avec celui issu d’un mammouth laineux. «Ces gars-là ne sont pas aussi différents que ce qu’on pensait» poursuit Hendrik Poinar. En fait, les deux mammouths pourraient appartenir à une population hybride.
Cette hybridation se serait produite lorsque les mammouths laineux suivants les caprices météorologiques en Arctique sont partis à la recherche d’un climat plus clément au Sud afin d'y trouver de la nourriture. Ils ont alors croisé des mammouths de Colombie et se seraient accouplés avec eux. «On ignore si ces hybrides pouvaient se reproduire ou s’ils étaient stériles».
« Il y a une véritable fascination concernant l'histoire des mammouths, cette analyse permet de contextualiser leur évolution, leur migration et leur écologie», explique Hendrik Poinar, de l'Université McMaster, dans un article publié dans le journal Genome Biology.
Avec son équipe, il a séquencé l’ADN mitochondrial complet de deux mammouths colombiens dont les restes ont été découverts en Amérique du Nord. Cet ADN particulier à l’espèce, contenu dans les mitochondries, ne se transmet que par la mère et permet de reconstituer des lignées phylogénétiques. Les chercheurs ont ensuite comparé ce génome mitochondrial avec celui issu d’un mammouth laineux. «Ces gars-là ne sont pas aussi différents que ce qu’on pensait» poursuit Hendrik Poinar. En fait, les deux mammouths pourraient appartenir à une population hybride.
Cette hybridation se serait produite lorsque les mammouths laineux suivants les caprices météorologiques en Arctique sont partis à la recherche d’un climat plus clément au Sud afin d'y trouver de la nourriture. Ils ont alors croisé des mammouths de Colombie et se seraient accouplés avec eux. «On ignore si ces hybrides pouvaient se reproduire ou s’ils étaient stériles».
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