Rejoignez la communauté SCIencextrA
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66831.htm

Porté par Lara Spiral, une entreprise du département de la Côte d'Or, le projet Qualivivant, labellisé par le pôle de compétitivité Vitagora et financé par le Fonds Unique Interministériel (FUI), se terminera dans le courant de l'année 2011. Ses objectifs sont d'approfondir et de parfaire les connaissances dans le domaine des défenses naturelles des plantes, et en particulier des plants de pommes de terre, et de développer une nouvelle génération de substances naturelles mises au point par Original Process, une entreprise lilloise partenaire de ce projet. Rappelons que ces DVP ou Development Vegetal Process comme on appelle ces produits naturels présentent la particularité de stimuler le développement racinaire et l'activité chlorophyllienne des plantes. Résultat : une réduction de la consommation des intrants chimiques, un meilleur rendement et une amélioration des qualités organoleptiques et nutritionnelles de la pomme de terre.
"C'est un long travail dans lequel nous nous sommes engagés. Mais jusqu'à présent, nous respectons notre agenda, du moins en ce qui concerne les formulations", déclare Yves Begue, le directeur du Comité Nord Plants de Pommes de Terre, autre partenaire du projet Qualivivant. Un travail qui commence au laboratoire, puis se poursuit sur le terrain, à échelle réduite, sur des parcelles d'essais, avant que les agriculteurs puissent enfin utiliser ces formulations dans leurs champs. "Nous disposons aujourd'hui de formulations dont les premiers résultats sont très encourageants. Il reste à les rendre applicables en grande culture pour les agriculteurs, avec les techniques agricoles existantes", précise-t-il.
Mais n'allez surtout pas croire que le travail s'arrête là. Après la récolte, il faut en effet procéder à des analyses fines dans les laboratoires de l'entreprise Lara Spiral afin de voir sir l'on observe des modifications au niveau des anti-oxydants ou des vitamines. "Le tubercule évoluant dans le temps, nous devons procéder à des analyses périodiques (novembre, janvier, avril) sur les mêmes échantillons, conservés de façon identique, afin de vérifier la pertinence de nos actions dans le temps", indique Yves Begue. A présent, il reste à voir sir les résultats obtenus en 2010 se confirment en 2011, y compris au niveau sensoriel. Il s'agit en effet de vérifier si les formulations utilisées ne modifient pas le goût initial de la pomme de terre, voire si elles peuvent l'optimiser, un travail qui est réalisé par une équipe d'AgroSup Dijon.
"Un projet comme Qualivivant aurait été difficile à monter sans l'appui du pôle de compétitivité Vitagora", reconnaît le directeur du Comité Nord Plants de Pommes de Terre. "Car au-delà des aides financières que cela a permis de générer, la labellisation de ce projet nous a ouvert les portes de laboratoires que nous ne connaissions pas", tient-il à souligner. Ainsi d'autres travaux développés au sein du Comité Nord Plants de Pommes de Terre, en particulier sur la qualité des sols - "le capital sol est important", rappelle-t-il - et plus généralement l'environnement, pourraient bénéficier à terme des compétences de certaines équipes de l'INRA de Dijon, d'AgroSup Dijon et de Lara Spiral qui participent à Qualivivant. C'est dire l'importance des pôles de compétitivité comme Vitagora et de leurs activités.
Porté par Lara Spiral, une entreprise du département de la Côte d'Or, le projet Qualivivant, labellisé par le pôle de compétitivité Vitagora et financé par le Fonds Unique Interministériel (FUI), se terminera dans le courant de l'année 2011. Ses objectifs sont d'approfondir et de parfaire les connaissances dans le domaine des défenses naturelles des plantes, et en particulier des plants de pommes de terre, et de développer une nouvelle génération de substances naturelles mises au point par Original Process, une entreprise lilloise partenaire de ce projet. Rappelons que ces DVP ou Development Vegetal Process comme on appelle ces produits naturels présentent la particularité de stimuler le développement racinaire et l'activité chlorophyllienne des plantes. Résultat : une réduction de la consommation des intrants chimiques, un meilleur rendement et une amélioration des qualités organoleptiques et nutritionnelles de la pomme de terre.
"C'est un long travail dans lequel nous nous sommes engagés. Mais jusqu'à présent, nous respectons notre agenda, du moins en ce qui concerne les formulations", déclare Yves Begue, le directeur du Comité Nord Plants de Pommes de Terre, autre partenaire du projet Qualivivant. Un travail qui commence au laboratoire, puis se poursuit sur le terrain, à échelle réduite, sur des parcelles d'essais, avant que les agriculteurs puissent enfin utiliser ces formulations dans leurs champs. "Nous disposons aujourd'hui de formulations dont les premiers résultats sont très encourageants. Il reste à les rendre applicables en grande culture pour les agriculteurs, avec les techniques agricoles existantes", précise-t-il.
Mais n'allez surtout pas croire que le travail s'arrête là. Après la récolte, il faut en effet procéder à des analyses fines dans les laboratoires de l'entreprise Lara Spiral afin de voir sir l'on observe des modifications au niveau des anti-oxydants ou des vitamines. "Le tubercule évoluant dans le temps, nous devons procéder à des analyses périodiques (novembre, janvier, avril) sur les mêmes échantillons, conservés de façon identique, afin de vérifier la pertinence de nos actions dans le temps", indique Yves Begue. A présent, il reste à voir sir les résultats obtenus en 2010 se confirment en 2011, y compris au niveau sensoriel. Il s'agit en effet de vérifier si les formulations utilisées ne modifient pas le goût initial de la pomme de terre, voire si elles peuvent l'optimiser, un travail qui est réalisé par une équipe d'AgroSup Dijon.
"Un projet comme Qualivivant aurait été difficile à monter sans l'appui du pôle de compétitivité Vitagora", reconnaît le directeur du Comité Nord Plants de Pommes de Terre. "Car au-delà des aides financières que cela a permis de générer, la labellisation de ce projet nous a ouvert les portes de laboratoires que nous ne connaissions pas", tient-il à souligner. Ainsi d'autres travaux développés au sein du Comité Nord Plants de Pommes de Terre, en particulier sur la qualité des sols - "le capital sol est important", rappelle-t-il - et plus généralement l'environnement, pourraient bénéficier à terme des compétences de certaines équipes de l'INRA de Dijon, d'AgroSup Dijon et de Lara Spiral qui participent à Qualivivant. C'est dire l'importance des pôles de compétitivité comme Vitagora et de leurs activités.
Aucun commentaire:
Write comments