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http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66833.htm
Les cellules tumorales qui meurent déversent leur contenu, dont leur ADN, dans le milieu extracellulaire qui se retrouve ensuite dans les liquides biologiques du patient que sont notamment le sang, la lymphe et l'urine. Le développement de la plupart des cancers faisant intervenir des facteurs génétiques, une simple analyse de sang ou d'urine pourrait donc théoriquement révéler la présence d'ADN et, par conséquent, d'un cancer. Le problème est que l'ADN tumoral n'est présent dans ces liquides biologiques qu'à l'état de traces. Par exemple, dans le sang, il représente moins de 0,01% de tout l'ADN qui s'y trouve sous forme diluée. Or les méthodes d'analyse classiques d'ADN ne permettent pas de détecter de si faibles quantités.
D'où l'intérêt de la technique développée par des chercheurs du CNRS, de l'Inserm et des Universités de Strasbourg et de Paris Descartes, en collaboration avec une équipe allemande du Max Planck Institute de Göttingen et une entreprise américaine, Raindance Technologies. Cette technique permet en effet de déceler des seuils d'ADN 20.000 fois inférieurs à ce qui se faisait jusqu'alors en clinique!
Appliqué avec succès sur un oncogène, c'est-à-dire sur un gène ayant le potentiel de provoquer un cancer, appelé KRAS, associé à des leucémies et à divers cancers comme ceux du colon, du pancréas et du poumon, ce nouvel outil d'analyse extrêmement prometteur doit être testé à présent dans un cadre thérapeutique. Aussi une étude clinique est-elle d'ores et déjà prévue. En cas de réussite, les médecins disposeront alors d'une "arme anticancer" efficace, non seulement pour détecter la présence de tumeurs mais également pour proposer des traitements. Précisons que ces travaux ont bénéficié du soutien de la Région Alsace, de l'Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) et de l'Institut National du Cancer (INCa).
Les cellules tumorales qui meurent déversent leur contenu, dont leur ADN, dans le milieu extracellulaire qui se retrouve ensuite dans les liquides biologiques du patient que sont notamment le sang, la lymphe et l'urine. Le développement de la plupart des cancers faisant intervenir des facteurs génétiques, une simple analyse de sang ou d'urine pourrait donc théoriquement révéler la présence d'ADN et, par conséquent, d'un cancer. Le problème est que l'ADN tumoral n'est présent dans ces liquides biologiques qu'à l'état de traces. Par exemple, dans le sang, il représente moins de 0,01% de tout l'ADN qui s'y trouve sous forme diluée. Or les méthodes d'analyse classiques d'ADN ne permettent pas de détecter de si faibles quantités.
D'où l'intérêt de la technique développée par des chercheurs du CNRS, de l'Inserm et des Universités de Strasbourg et de Paris Descartes, en collaboration avec une équipe allemande du Max Planck Institute de Göttingen et une entreprise américaine, Raindance Technologies. Cette technique permet en effet de déceler des seuils d'ADN 20.000 fois inférieurs à ce qui se faisait jusqu'alors en clinique!
Appliqué avec succès sur un oncogène, c'est-à-dire sur un gène ayant le potentiel de provoquer un cancer, appelé KRAS, associé à des leucémies et à divers cancers comme ceux du colon, du pancréas et du poumon, ce nouvel outil d'analyse extrêmement prometteur doit être testé à présent dans un cadre thérapeutique. Aussi une étude clinique est-elle d'ores et déjà prévue. En cas de réussite, les médecins disposeront alors d'une "arme anticancer" efficace, non seulement pour détecter la présence de tumeurs mais également pour proposer des traitements. Précisons que ces travaux ont bénéficié du soutien de la Région Alsace, de l'Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) et de l'Institut National du Cancer (INCa).
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