Contrairement à ce que l’on a lu régulièrement sur de nombreux blogs spécialisés, ces derniers temps, Google n’est pas mort.
Mais il ne va pas bien non plus, il vit une période difficile, la fin d’un rêve, celui d’être leader incontesté du web et des nouvelles technologies.
Aujourd’hui, la firme de Mountain View n’arrive plus à innover et se trouve face à des concurrents de plus en plus solides : Facebook, qui lui prend de plus en plus d’audience et Apple, qui s’est installé sur le marché de publicité mobile.
Des concurrents qui poussent Google dans ses derniers retranchements, si bien que celui-ci a réalisé de nombreuses erreurs en peu de temps : Android et Chrome, deux stratégies contradictoires et en concurrence pour conquérir le marché du système d’exploitation, ainsi que les lancements ratés de Buzz, Wave et de la Google TV.
Des concurrents qui poussent Google dans ses derniers retranchements, si bien que celui-ci a réalisé de nombreuses erreurs en peu de temps : Android et Chrome, deux stratégies contradictoires et en concurrence pour conquérir le marché du système d’exploitation, ainsi que les lancements ratés de Buzz, Wave et de la Google TV.
Ce qui manque à Google, c’est une vision claire, une stratégie de communication efficace et plus décisive et surtout, plus de souplesse.
Malgré ces difficultés, Google a réussi à se placer comme premier OS mobile avec Android et se prépare à se lancer dans le marché des réseaux sociaux avec un certain Google Me.
Pour faire face à ses nouveaux défis, il était important que la société s’interroge sur ces propres démons, l’un de ceux-ci était peut-être un certain Eric Schmidt, un homme qui a porté l’entreprise à la place à laquelle elle est aujourd’hui, mais un homme qui a également dit : «Nous n’avons pas besoin de vous pour vous signaler. Nous savons où vous êtes. Nous savons où vous avez été. Nous savons plus ou moins ce que vous pensez » ou pire encore « Si vous ne voulez pas que les autres sachent ce que vous faites, le plus simple est de ne pas le faire. »
Le défi que représente les réseaux sociaux demande une vision beaucoup plus humaine du web, plus jeune aussi, et croire que l’on peu considérer chaque personne comme un ensemble de données sans prendre en compte les émotions de chacun est un risque que la société ne peut plus prendre.
Le Google qui à la base offrait tellement de services aux internautes s’est petit à petit spécialisé dans le B2B, le service aux entreprises, et en a oublié finalement que l’internaute n’est pas une monnaie, mais un consommateur.
Le 4 avril 2011, Larry Page, co-fondateur de Google qui avait laissé la place à Eric en 2001, reprend la tête de la société avec, je suppose, un grand nombre de changements. Quant à Sergey Brin, l’autre co-fondateur, il a pris la tête du développement d’Android depuis quelques mois.
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Google : vers un retour aux sources ?
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