jeudi 13 mai 2010

EUROPE Angleterre et guerre futur.


Aux vue de ce qui suit, la construction Européenne, et je ne vais pas vous surprendre, est un accouchement très difficile.
La construction de l'Europe doit à mon sens prendre une toute autre tournure que celle de vouloir absolument intégrer la Grande Bretagne à l'Union, celle-ci n'est en fait que le 51 ème état des USA, son valet de chambre toujours au garde à vous et service de l'Amérique.

Depuis 1973, la GB n'a de cesse de pourfendre les moindres initiatives de construction d'une Europe forte et unis, laissant par là une brèche pour les petits pays et à des revendications qui souvent sont des broutilles mais qui occupe le débat au lieu de la construction.

La construction de l'Union devient alors impossible car le débat démocratique est devenu le sport national de la défense des ses intérêts au profit de la construction de l'Union. 

La crise mondiale et ce sous la houlette de Nicolas Sarkozy a pourtant démontré que l'Union peut faire et doit faire sans la GB, non seulement ils ont sauvé nos banques mais en ont tiré un bénéfice, pour la France en tout cas et il en sera de même pour le sauvetage de la Grèce.



La guerre de sécession Européenne est imminente, elle sera économique et verra l'intégration de la Suisse dans l'Union et la salvation de la Grande Bretagne.
Internaaze






L'arrivée au pouvoir annoncée du conservateur David Cameron avait donc de quoi faire frémir dans les capitales européennes.
Même s'il offre une image plus consensuelle que Margaret Thatcher, il est en effet entouré de plusieurs eurosceptiques notoires, comme le secrétaire au Foreign Office, William Hague.
Le nouveau Premier ministre a par ailleurs annoncé qu'il entendait se mettre en marge de certaines politiques européennes, notamment en matière sociale et d'emploi.
David Cameron s'est aussi attiré les foudres de ses pairs français et allemands l'an dernier en créant au Parlement de Strasbourg une formation eurosceptique, quittant le Parti populaire européen où siégeaient les conservateurs britanniques.
Mais les responsables européens semblent flegmatiques, même si ces réactions officielles sont normales à ce stade.
"Je ne suis pas préoccupé", a ainsi déclaré mercredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
Ce relatif optimisme s'explique par plusieurs facteurs, notamment la personnalité de David Cameron.
"On va trop loin en le présentant comme un europhobe", explique un diplomate. "Il va défendre les intérêts britanniques, il va essayer de revoir certains engagements de l'acquis européen, mais il est remarquable que les deux partis soient parvenus à un accord sur tous les points".
Une partie des conservateurs souhaitaient d'ailleurs gouverner seuls, quitte à être minoritaires, et c'est David Cameron qui a pris le risque de s'allier aux "Lib Dems".
Les responsables européens comptent donc sur ces derniers, qui sont de véritables fédéralistes, pour éviter que les revendications des conservateurs ne provoquent une opposition frontale avec les autres pays de l'UE, même si leur programme exclut une adoption de l'euro pendant cinq ans.
Les diplomates insistent sur le fait que les conservateurs ne veulent pas retourner rapidement devant les électeurs, comme le démontre le fait que la date des prochaines élections dans cinq ans a déjà été fixée par la nouvelle coalition.



L'Express
Le pire loin d'être sûr entre Londres et l'Europe





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