On a appris ce matin la disparition de Philippe Seguin, mort apparemment d’une crise cardiaque pendant la nuit. C’est un personnage marquant de la République qui s'en va, après une vie passée au service de la République.
Son CV parle pour lui : ancien ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, président de l'Assemblée nationale française de 1993 à 1997 et président du Rassemblement pour la République de 1997 à 1999, il accède au rang de Premier président de la Cour des comptes le 21 juillet 2004.
Né à Tunis en 1943, Philippe Seguin poursuit des études brillantes, qui le conduisent à l’ENA. Il commence sa carrière politique en travaillant dans les cabinets ministériels dans les gouvernements de Georges Pompidou puis deValéry Giscard d’Estaing. Proche de Jacques Chirac, ce dernier ne lui offrira pas le Premier Ministère, dont il espérait ardemment tenir le maroquin. Idem pour la Mairie de Paris. En 2002, il perd, battu par Bertrand Delanoë. Depuis 2004, il avait laissé de côté le combat politique dans les urnes, peut-être las des coups subis et en proie à l'émergence de nouvelles figures politiques.
Fort en gueule, parfois colérique, explosif selon ses proches et ses adversaires, il était aussi décrit comme droit, honnête et potentiellement présidentiable.
Les hommages s’enchaînent, depuis l’annonce de son décès, de la part de personnalités politiques de tous bords.
Philippe Seguin avait 66 ans.
P.L.N
P.L.N
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