La musique en ligne va bien.

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Malgré l’essor du téléchargement et des services d’écoute en ligne légaux, le chiffre d’affaires de l’industrie a encore reculé en 2009. Etat des lieux dressé par la Fédération internationale de l’industrie phonographique

Lady Gaga cartonne. C’est l’une des bonnes nouvelles du rapport publié par la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI). Sa musique, ses poses peuvent susciter chez certains un haut-le-cœur. N’empêche que sa chanson Poker face a été téléchargée 9,8 millions de fois (soit le titre le plus téléchargé de l’année), symbole d’un téléchargement légal en hausse en 2009.

Le reste est moins rose. Alors que le Midem (Marché international du disque et de l’édition musicale) a ouvert ses portes samedi à Cannes, les chiffres annuels du marché mondial de la musique pour 2009 risquent de plomber l’ambiance. Le rapport de l’IFPI indique une chute de 12% par rapport à 2008. C’est la dixième baisse consécutive que subit la musique enregistrée. Le chiffre d’affaires est même tombé à 15,8 milliards de dollars en 2009 alors qu’il était encore de 22,4 milliards en 2004. C’est 30% de recul supplémentaire.

Téléchargement légal en hausse

Les deux secteurs émergents de cette récurrente sinistrose sont donc ceux du téléchargement légal (Internet et téléphonie mobile) et des services de «streaming», soit l’écoute sans téléchargement. Le premier a encore vu ses revenus augmenter de 12% en un an (contre 25% en 2008 et 30% en 2007). Représentant désormais une manne de 4,2 milliards de dollars, les ventes numériques constituent plus d’un quart des ventes globales (27%, contre un cinquième l’an dernier).


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