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Alaï Taï Bokhr
Les Gardiens des Siècles.
Depuis qu’on l’avait récupéré in extremis au XXI°siècle, Alaï, le clone du Néanderthalien V80, créé par des généticiens peu scrupuleux à partir des recherches effectuées au Max Planck Institute de Leipzig, suivait une formation poussée pour faire partie des troupes d’élite de la base intertemporelle. La plupart des Néanderthaliens qui vivaient à la base en faisaient d’ailleurs partie, assurant une force défensive et de sécurité proprement invincible.
Mais ce qui passionnait le plus le jeune homme, anciennement connu comme Vince Mac Villard, c’était le pilotage de vaisseaux spatio-temporels ou de navettes spatiales qui pouvaient aller d’un monde à l’autre ou traverser la Galaxie à une vitesse inimaginable, en générant eux-mêmes leur trou de ver, leur mini trou noir, raccourcis dans l’espace-temps leur permettant de franchir des distances effroyables en un clin d’œil relatif et une vitesse largement supérieure à celle de la lumière sans pour autant violer les lois de la physique einsteinienne, mais jouant en se riant des lois de la physique quantique.
Pour la première fois, depuis le début de sa formation, on lui avait confié les commandes de l’une de ces navettes, à bord de laquelle il devait exécuter une mission de routine, seul à bord, avec des rations nutritives, de l’eau, quelques bons livres électroniques, de la musique et quelques marchandises à troquer, çà et là, sur quelques mondes de l’Empire Toïnkien, cet empire mythique dont il avait appris l’existence grâce aux explorateurs du temps, l’empire qui était la seconde chance des siens, seconde chance qu’ils avaient brillamment saisie.
Seul dans l’espace, entre Goraïna et Taïnia, il songeait, aux commandes de sa navette, émerveillé par ce qu’il vivait. Il avait l’impression d’être Han Solo aux commandes du Millénium Falcon, et eu égard son allure, d’être aussi Chewbacca, le Wookie, le compagnon velu et costaud du contrebandier galactique de Star Wars, la saga qu’il adorait, quand il avait grandi au XXI° siècle.
«- George Lucas n’a jamais rêvé un truc pareil ! Ce que c’est beau ! On est vraiment peu de choses, devant une telle immensité et les merveilles qui s’y trouvent ! Je comprends comment, face à de telles choses, l’homme ait eu le besoin d’avoir des dieux, d’en référer à une conscience supérieure… Mais moi, après ce qui m’est arrivé, suis-je encore une créature digne de prétendre être un enfant de ces dieux ou simplement le fruit d’une expérience monstrueuse, sans âme ? Suis-je seulement un être humain, au départ ? L’homme que j’ai été et que je suis redevenu croyait fermement que tout dans l’univers était lié et que les forces qui animaient ce tout étaient divines, qu’on pouvait les craindre ou les adorer, qu’elles pouvaient nous détruire ou nous aider… Est-ce que je suis finalement Vince Mac Villard, ou bien Alaï Taï Bokhr akhr Weren Rakhéïn akhr Hoïa Rinaïa ? Mon éducation d’homme moderne n’arrive pas vraiment à cadrer avec celle de l’homme préhistorique que j’étais autrefois… Et pourtant, ces deux êtres, c’est moi ! Ça fait six mois que je suis membre de cette base intertemporelle, six mois que je ne cesse de vivre des choses extraordinaires, mais c’est bien la première fois que j’ai un peu de répit pour réfléchir à tout ceci, seul.
Qui suis-je, au juste ? Et que sera ma vie désormais ? Serais-je un éternel déraciné ? Retrouverais –je jamais des gens que j’ai aimés et connus autrefois ? J’ai beau chercher dans les archives de l’empire, j’ai bien trouvé plusieurs clans de Weren Rakhéïn, mais tous venaient de secteurs temporels différents de celui d’où et de quand je suis originaire… Que m’était-il arrivé exactement dans cette autre vie ? Tout ce dont je me souviens sont ces maudits cannibales, ces types qui étaient probablement les ancêtres des modernes, à voir leurs allures de faucheux ! Il faudrait que j’aie le courage, un jour, de voir, depuis le QG du Taïgorin, ce qui m’est arrivé, exactement, en lançant une sonde temporelle à Vindija, vers trente-huit mille ans avant l’ère chrétienne ! ! !
J’ai vraiment peur de ce que je vais découvrir. Et en même temps, il FAUT que je sache ! Bon sang, tout ceci est effroyablement compliqué ! Mon petit Vince, le principal c’est que tu sois en vie, non ? En vie. Mouais. Mais à quel prix ! ! ! Dire que c’est parce que ces maudits cannibales m’avaient fait bien cuire que mes gènes ont traversé le temps et qu’on a pu décrypter mon génome, et que d’autres savants, de vrais malades, ceux-là, m’ont créé à partir de ce dernier ! ! ! Je me demande bien avec quels gènes ils ont pu combler les vides qui subsistaient dans le génome originel… Ils avaient probablement des séquenceurs génétiques, mais enfin, tout de même… Quand je pense qu’il y avait des fous qui voulaient me cloner, certes, mais que le clone soit porté par une guenon ! ! ! Comme si je n’avais pas été un être humain ! Quand je pense qu’il y a des préhistoriens pour lesquels les seuls humains sont les hommes modernes ! ! ! Bon sang, et je suis quoi, moi, alors ? Tant pis, il faut que j’en aie le cœur net ! ! !».
La folie de Vince.
Hanté par ses doutes effroyables, le jeune homme tapa les coordonnées spatio-temporelles de la Terre en pleine glaciation, trente-huit mille ans avant l’ère chrétienne… Il se matérialisa à bord de son vaisseau au-dessus de la planète Bleue, plus blanche que bleue, à cause de la glaciation, et il s’orienta vers la Croatie. Là, il allait demeurer en stationnaire pour observer un peu ce qui allait se passer.
Trente-huit mille ans. Plus ou moins deux mille ans. C’était la datation à laquelle étaient parvenus les savants. Cela lui faisait un secteur temporel de quatre millénaires à surveiller. Heureusement que son vaisseau furtif se nourrissait du feu des étoiles ! Et que son combustible était pour ainsi dire éternel !
Il avait à son bord des provisions pour de longs mois relatifs, et en attendant, toute son attention allait se focaliser sur le secteur de Vindija.
Pour le moment, les habitants de Vindija étaient des Néanderthaliens idéalement trapus et hirsutes, d’habiles chasseurs plutôt paisibles, qui exploitaient sagement leur territoire et toutes les ressources qu’il pouvait donner.
Il sauta cinq siècles. Toujours des Néanderthaliens. Il sauta encore cinq siècles, et là… La grotte était occupée par un clan de modernes ! Il n’y avait plus trace des anciens occupants, aussi, remonta-t-il, siècle par siècle…
La rencontre.
En l’an trente-neuf mille quatre cent dix-huit avant Jésus-Christ, le 27 août, exactement, ils étaient arrivés !
Le 27 août à six heures cinquante-deux du matin ! ! !
Les Rakhéïn se réveillaient à peine. Ils avaient bien chassé, la veille, et ils avaient célébré cette excellente chasse par un banquet à tout casser. Ils étaient donc un peu fatigués, et ils n’avaient pas pensé à surveiller leurs arrières, leur territoire était immense, et qui aurait pu songer à leur faire du mal ?
Tous les clans voisins étaient leurs amis !
Les étrangers, grands, maigres, dépenaillés et assez malpropres se dirigèrent vers le grand feu qui signalait l’entrée de la grotte d’un pas sûr. Le guetteur, qui était là plus à jouer un rôle symbolique qu’autre chose, se réveilla soudain en sursaut, en entendant des pas. Il n’eut pas le temps de se redresser tout à fait et de donner l’alerte, une fine sagaie se planta droit dans son cœur, lancée d’un propulseur habile par un type encore plus grand et dépenaillé que les autres ! Ils étaient noirauds, avec de longues faces plates aux yeux exorbités, noirs et féroces.
Le Rakh, lui, sortit de sa tente en s’étirant, bâillant et se grattant le dos, et il avisa les étrangers, surpris. Puis il vit son guetteur, mort ! Effaré, il expliqua vertement aux étrangers qu’on ne tuait pas les gens comme ça, mais les autres ne comprirent rien à son discours, et, ricanants, il lui envoyèrent la mort dessus, à lui aussi, grâce à une autre de ces petites armes si fragiles en apparences, si ridicules qu’elles prêtaient plutôt à rire qu’autre chose si elles n’avaient si sûrement porté la mort !
Vince, horrifié, assistait au massacre des siens… Bientôt, les étrangers pénétrèrent dans les tentes des Rakhéïn et firent sortir tous les habitants du camp, mal réveillés et stupéfaits, horrifiés quand ils virent leur guetteur et leur chef, morts !
Les brutes emmenèrent bientôt avec eux une jeune femme aux longs cheveux de soleil, qui se débattait comme une belle tigresse et réussit à assommer ses deux agresseurs sans difficulté apparente, qu’une pierre de fronde, habilement lancée, abattit d’un coup ! Les yeux de Vince s’emplirent de larmes.
Cette jeune femme, c’était sa sœur, Taïa ! Bon sang ! ! ! Les Rakhéïn, costauds comme ils étaient, ne se laissaient pas faire, et ils se défendaient hardiment, mais les armes de jet de quelques ennemis restés en retrait eurent tôt fait de massacrer les récalcitrants ! Et le pire, c’est qu’ils tuèrent aussi, sans pitié aucune, tous les Rakhéïn, du plus âgé, Taï, son propre père, au plus jeune, la petite Roïna qui avait à peine quelques lunes !
Aux commandes de son vaisseau furtif, Vince, via les écrans de contrôle de son appareil, voyait en direct le massacre, retransmis par les drones microscopiques qu’il avait envoyés dans le secteur… Épouvanté, il assistait, impuissant, au massacre de ceux qui furent les siens, il y avait si longtemps !
Le soir même, les étrangers avaient pris possession de la grotte, et de tout ce qu’elle contenait, sans aucune vergogne. Ils s’approprièrent les tentes, les objets, les peaux et fourrures, les provisions… Cependant que leurs anciens propriétaires, dûment démembrés et dépecés, cuisaient sur de larges pierres chauffées à blanc ou à l’étouffée !
C’était proprement insoutenable ! Vince aurait voulu fondre sur ces monstres, et les châtier, tel le Feu du Ciel, mais on ne devait pas changer l’histoire, c’était la loi implacable des Gardiens des Siècles.
Tard dans la nuit, il avisa dans l’ombre la silhouette râblée d’un jeune homme brun qui s’éloignait, furtivement, du camp dévasté, avant de prendre la fuite à la course, vers le nord. Malaï, son jeune frère, l’inique survivant du massacre, que les ennemis n’avaient pas vu !
Vince lança ses drones à la suite du garçon, et il découvrit bientôt le camp où il avait vécu avec sa douce et belle Maïaka aux cheveux et yeux d’or ! Les Traïnen Rakhéïn akhr Taïa Moïa, insouciants du danger qui les guettait, reçurent le jeune messager à bout de souffle, plus mort que vif, qui tomba près du grand feu sacré de leur camp, épuisé, avec stupeur. Ils le réveillèrent doucement, et quand il leur raconta ce qui était arrivé, les Traïnen-Rakhéïn décidèrent d’une expédition punitive pour venger le clan de leur ami Alaï qui était un chaman hors pair et que leur clan avait adopté, puisqu’il était devenu l’époux de leur Rakha, Maïaka, et le père d’un très mignon Alaïrin.
Les pauvres gens étaient effarés. Qu’étaient donc ces monstres sortis tout droit des méats putrides de Taïa-Araakh elle-même ?
Choc temporel.
Halluciné, Vince suivait les événements, incapable de détacher ses yeux des écrans qui retransmettaient le drame de son ancienne vie et de son ancienne mort…
Les membres du clan des Traïnen-Rakhéïn décidèrent d’aller se cacher dans les montagnes qui se trouvaient à quelques lunes de marche de là… Mais les plus solides et courageux décidèrent d’abord d’aller châtier ces assassins sans âme, et pendant que les uns partaient vers les monts salvateurs, les autres partirent par le chemin qu’avait suivi Malaï quelques jours plus tôt.
À quelques heures de marche de l’ancien camp d’Alaï, ils virent des empreintes longues et fines sur le sol, des traces de pas comme ils n’en avaient encore jamais vues, auxquelles s’attachait une odeur de graisse rance, de sueur, de gens et de cuir malpropres. L’odeur des étrangers si cruels et si longs !
Alaï, en tête du groupe, comme son jeune frère, regardait autour de lui, circonspect. Les empreintes étaient fraîches. Ils n’étaient pas loin ! Le reste des Rakhéïn les rejoignit, Malaï et lui, mais ils n’eurent pas beaucoup de temps pour décider d’un quelconque plan… Les autres leur tombèrent dessus comme la famine sur une meute de loups, l’hiver ! Ils se défendirent vaillamment, comme se souvenait Vince, mais ils succombèrent tous, sous les coups des armes de jet légères et mortelles, précises et cruelles, et Vince assista à la fin lamentable d’Alaï, à sa fin, il y avait si longtemps ! Les envahisseurs les avaient piégés, ils les avaient traqués et tués comme on traque et tue un gibier de choix ! Ils leur avaient volé leurs provisions, leur camp, leurs maigres biens, et, surtout, leurs vies ! Les deux derniers à survivre à l’agression étaient Maïaka et lui, dos à dos, qui défendaient chèrement leurs vies, et qui finirent lardés de sagaies aurignaciennes de la tête aux pieds !
Haletant, inondé de sueurs froides, Vince assista à l’effroyable scène de carnage qui s’ensuivit…
Et à ce moment-là, quelque chose d’étrange se produisit ! Sous le choc de l’horreur, il s’évanouit, et quand il revint à lui, il n’était plus tout à fait le même homme.
Il revint à lui, étrangement apaisé. On lui avait donné une seconde chance. Il allait aider à la sauvegarde de tous les Néanderthaliens dans d’autres mondes, et son sacrifice n’avait pas été vain, puisqu’il pouvait lutter contre la fatalité…
Pendant que les drones avaient retransmis touts ces événements, il avait aussi accumulé suffisamment de données pour qu’on pût sauver in extremis tous ces gens qu’il avait aimés autrefois. Les Gardiens des Siècles pouvaient le faire. C’était là même leur raison d’être ! Sauver les Néanderthaliens des exactions des modernes ou autres !
Nanti de données impressionnantes et effroyables, il regagna son secteur temporel initial, à la seconde même où il l’avait quitté, sans qu’aucun des satellites de surveillance de l’empire n’enregistrât quoi que ce fût d’anormal.
Retrouver Maïaka, Taïa, Malaï, tout ceux qu’il aimait ! On pouvait le faire. D’un autre côté, ce qui était arrivé là était dans la lignée historique connue, et on ne devait pas changer le passé.
On ne devait pas changer le passé, car cela modifierait l’avenir. Et cette ligne temporelle ne devait en aucun cas être modifiée. Mais une chose à présent était sûre. Il n’était pas fou, ce qu’il avait toujours eu dans la tête était réellement arrivé, mais une certitude s’était fait jour en lui. Les âmes des siens étaient libérées de cette vie rude, et elles faisaient à présent partie du Grand Tout, ce que les siens autrefois nommaient Moïa. Il avait la certitude que cette entité existait, à présent. Il avait en lui une force qu’il n’avait jamais sentie auparavant. Et il comprit.
En assistant à sa propre mort, il avait récupéré l’âme de celui qu’il avait été autrefois, et cette âme, au lieu de s’envoler vers ce Grand Tout, avait récupéré le corps qu’on avait recréé ! Le corps de celui qu’on avait appelé Vince et qui était lui, Alaï, ressuscité d’entre les morts, rescapé de l’horreur ! Les esprits lui avaient octroyé une nouvelle vie, d’une manière bien étrange, mais il devait à présent mener cette nouvelle vie avec sagesse, et en profiter pleinement pour faire le bien autour de lui. C’était ce qu’auraient voulu les siens. Il percevait leurs esprits sereins, qui le consolaient en lui disant de ne pas pleurer, que la mort n’était qu’un passage plus ou moins compliqué, mais qu’un esprit libéré de la matière avait une puissance infinie, et que cette puissance suffisait pour faire pousser les arbres, grandir les montagnes, faire souffler le vent et tomber la pluie ou la neige, qu’elle était le feu des étoiles, celui du foyer et celui de la vie… Son esprit, en état de choc, égaré par ce qu’il venait de revivre, refit un voyage, comme quand le vieil Homer Greyhawk de la réserve indienne qui jouxtait la ferme des Mac Villard, dans les Rocheuses, l’avait initié à ses secrets et il vit.
Il vit l’Univers de sa naissance à sa mort, et les milliards d’existences de toutes les étoiles et des créatures qui vivaient sur les mondes qui gravitaient autour d’elles. Il vit le chaos infini et l’ordre parfait des atomes des cristaux, le début et la fin de toute chose, il sentit la joie, l’amour, la douleur et la peur, et surtout, qu’il faisait partie de tout cela, qu’il avait sa place et qu’il était utile.
Épuisé, il sombra dans une léthargie sans rêves.
«- Alaï ? Alaï Taï Bokhr akhr Weren Rakhéïn akhr Hoïa Rinaïa ? Ici Anaïak Aïnak Bokhr akhr Soïren Marrakhéïn akhr Goran Altaïn ! Mais qu’est-ce que tu fous, mon vieux ? Tu dors ?
- Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? fit Alaï, réveillé en sursaut !
- Ben mon vieux, réveille-toi ! On dirait que tu as vu un fantôme ! Si tu voyais ta tête ! riait la belle voix grave d’Anaïak, tout comme son inénarrable hologramme, dans la cabine de commandes du vaisseau d’Alaï.
- Mais, heu… fit le pauvre Alaï, confus.
- Toi, je sais ce que tu as. Nos détecteurs ont perçu un déplacement temporel très bref dans ton secteur… Tu as momentanément déserté ton poste pour aller voir ce qui t’était réellement arrivé dans le passé, pas vrai ? Normal. Tous les Gardiens des Siècles font ça, un jour. T’en fais pas, nous sommes les seuls, sur le Taïgorin, à l’avoir détecté… L’État-Major toïnkien n’en saura rien, va, tu ne te retrouveras donc pas dans un bataillon disciplinaire sur un monde pourri ! Mais enfin, tout de même, ce n’était pas très prudent, ça ! Tu aurais pu faire les mêmes observations depuis le Taïgorin ! dit Anaïak, un peu sévère.
- Oui, mais je n’ai pas osé vous en demander la permission… Je pensais que vous refuseriez ! dit Alaï, penaud.
- Ton passé te hantait. Ta première vie t’avait traumatisé. Il fallait que tu affrontes à nouveau tes démons pour exorciser tout cela ! C’est notre lot commun à tous, ici, tu sais ! C’est une catharsis terrible, mais quand on a le courage de l’affronter, on a plus de force pour recommencer autre chose, après. De toute façon, nous sommes là, si tu as besoin de réconfort, nous sommes tous tes amis, n’oublie jamais ça. Tu n’es plus seul, et tu ne le seras jamais plus ! Allez, file livrer ta cargaison à Moïa-Bokhra, toi, avant que les commanditaires ne te bottent le train ! ! !».
La communication s’interrompit. Alaï reprit les commandes de son engin, serein. Une nouvelle naissance. Une nouvelle vie. Oui. Et il était prêt à y faire face, désormais !
Fin ?
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Le syndrome de Néanderthal 2
Le syndrome de Néanderthal Fin
Le journal de Vince MAC VILLARD
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1 commentaire:
Write commentsMerci, Internaazen d'avoir publié mon délire... Mais il t'en manque un morceau... J'avais publié un autre passage, intitulé Vince Mac Villlard #1, et je vais te le faire parvenir, car il manque quelques détails, malgré tout, à cette histoire... Comment diantre n'as-tu pas eu ce passage, quii précède celui-ci, d'ailleurs ? je t'envoie ça de suite sur ton mail perso !
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Tinky :-)