C'est une grande victoire pour l'Europe et la sagesse du monde.
Tout cela au grand Dam des Chinois qui ne voulait faire de concession qu'en échange d'une plus forte représentation au sein du G20.
Le mode se réveille avec un nouveau candidat de poids qui avec une vision mondiale radicalement différente des US le fera vaciller une bonne fois pour toutes vers un peu plus de sagesse.
Panzer.
Le président Nicolas Sarkozy a indiqué vendredi que les dirigeants du G20 s'étaient mis d'accord pour que les banques centrales des principales économies développées et émergentes puissent "limiter le montant global des bonus dans les banques".
"Je suis très satisfait de ce que nous avons décidé" au G20 de Pittsburgh (est des Etats-Unis), a souligné M. Sarkozy, au cours d'une conférence de presse à l'issue du sommet.
"Il y a eu unanimité autour de la table pour que les erreurs du passé ne recommencent pas. (Le président américain) Barack Obama lui-même a pris la parole pour dire combien il se sentait engagé par cette nécessité de régulation", a-t-il ajouté.
Le président français a expliqué que "trois points fondamentaux" avaient été "actés":
- "les règles de Bâle 2 (qui réglementent les activités bancaires en fixant par exemple le niveau de leurs fonds propres en fonction des risques pris), seront appliquées partout", notamment "dans les principaux centres financiers, dès 2011".
- les pays du G20 sont également "d'accord pour exiger que les banques qui ont des activités risquées soit obligées d'augmenter leurs fonds propres".
- enfin, la France a été "entendue sur la question des bonus" avec notamment "l'interdiction des bonus garantis au-delà d'un an" ou encore "l'instauration d'un système de bonus-malus".
"Les banques centrales disposeront désormais du pouvoir de limiter le montant global des bonus", a également affirmé M. Sarkozy.
"Si une banque fait des profits, elle ne doit pas tout distribuer aux traders et aux actionnaires. Elle doit en conserver une partie importante parce que ça lui permettra ensuite de faire plus de prêts aux entreprises et aux ménages", a-t-il ajouté.
"C'est la première fois que le pouvoir est ainsi donné aux superviseurs de plafonner le montant des bonus en fonction des revenus d'une banque", s'est-il félicité.
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