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Eric Besson a annoncé une fermeture «avant la fin de la semaine prochaine»...
«On ne peut rien faire contre». Sur place dans la «jungle» de Calais, les associations d’aide aux migrants sont dans l’attente d’une intervention. La plupart tablent sur une opération «mardi ou mercredi, à la fin du Ramadan». Selon Sylvie Copyans, de l’association Salam (Soutenons, aidons, luttons, agissons pour les migrants), interrogée par 20minutes.fr, les CRS sont déjà intervenus dans la nuit de mercredi à jeudi. Soit immédiatement après l’annonce sur TF1 par Eric Besson, le ministre de l’Immigration, d’un démantèlement de la «jungle» de Calais «avant la fin de la semaine prochaine».
«Cela risque de stopper ce qui est bien»
De son côté, l’abbé Jean-Pierre Boutoille, le porte-parole du Collectif de soutien d'urgence aux réfugiés, parle d’un certain «calme» pour décrire l’ambiance dans cette zone. «Cela était prévu. Les migrants ont été informés de ce qui allait se passer», explique-t-il à 20minutes.fr, en rappelant que le ministre avait annoncé cette fermeture en avril.
Chacun déplore toutefois cette annonce. «Le malheur c’est que cette fermeture risque de stopper tout ce qui est bien», estime-t-il. Depuis le mois d’août, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) mène par exemple une opération pour lutter contre la gale et «l’évacuation risque d’avoir des répercussions néfastes», juge l’abbé Boutoille. Selon lui, «le ministre lui-même a reconnu l’efficacité du travail effectué ici» en évoquant dans son communiqué le fait que 180 personnes ont accepté la formule d'un retour volontaire dans leur pays.
En outre, «ce démantèlement ne servira absolument à rien. Cela ne résoudra pas le problème», renchérit Sylvie Copyans. Et de rappeler le précédent de la fermeture du camp de Sangatte qui n’avait pas permis de régler le problème.
«Cela risque de stopper ce qui est bien»
De son côté, l’abbé Jean-Pierre Boutoille, le porte-parole du Collectif de soutien d'urgence aux réfugiés, parle d’un certain «calme» pour décrire l’ambiance dans cette zone. «Cela était prévu. Les migrants ont été informés de ce qui allait se passer», explique-t-il à 20minutes.fr, en rappelant que le ministre avait annoncé cette fermeture en avril.
Chacun déplore toutefois cette annonce. «Le malheur c’est que cette fermeture risque de stopper tout ce qui est bien», estime-t-il. Depuis le mois d’août, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) mène par exemple une opération pour lutter contre la gale et «l’évacuation risque d’avoir des répercussions néfastes», juge l’abbé Boutoille. Selon lui, «le ministre lui-même a reconnu l’efficacité du travail effectué ici» en évoquant dans son communiqué le fait que 180 personnes ont accepté la formule d'un retour volontaire dans leur pays.
En outre, «ce démantèlement ne servira absolument à rien. Cela ne résoudra pas le problème», renchérit Sylvie Copyans. Et de rappeler le précédent de la fermeture du camp de Sangatte qui n’avait pas permis de régler le problème.
Elodie Lestrade
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