mercredi 22 juillet 2009

Un mariage contre un rein

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Si l'on parle souvent de la « chute de reins » d'une jolie dame, un Saoudien a pris l'expression au pied de la lettre, et épousé une Philippine en échange... d'un de ses reins ! C'est du moins ce qu'affirment les autorités philippines, qui expliquent que l'homme espérait ainsi contourner la législation récemment renforcée contre le trafic d'organes.

Les Philippines tentent de briser le trafic d'organes entre riches étrangers malades et Philippins pauvres, mais une organisation de défense des droits de l'homme dit posséder les preuves que le crime organisé a recruté près de deux cents donneurs de rein dans le besoin, rien que dans une seule province, ces dernières années.

Le Saoudien s'était inscrit à l'hôpital public pour une greffe de rein dont son épouse était la donneuse volontaire, mais les responsables ont trouvé louche ce couple tout neuf dont le mari ne parlait ni l'anglais ni le philippin, tandis que la femme ne parlait pas l'arabe.

La transplantation a été refusée, mais aucun des époux n'a été inculpé ils ont refusé de dire à quel prix le rein avait été promis. La greffe réalisée au sein d'un couple marié, aurait été légale si elle ne donnait lieu à aucune transaction commerciale.

Les Philippines occupent le cinquième rang du classement des pays du trafic d'organes, établi en 2005 par l'Organisation mondiale de la santé, la Chine dominant ce triste palmarès.

En 2007, 81 % des 1 046 greffes de rein réalisées aux Philippines l'ont été grâce à des donneurs vivants, sans parenté avec le receveur, et 51 % des receveurs étaient des étrangers, souligne la Société philippine de néphrologie. Si rien ne dit qu'il s'agit de trafic d'organes, ces statistiques soulèvent des doutes...




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