lundi 27 avril 2009

Les freins de la recherche spatiale humaine

Les freins à l'exploration humaine du Système Solaire (Le système solaire est le nom donné au système planétaire composé du Soleil et des objets célestes gravitant autour de...) sont si nombreux que l'on oublie toute l'ingéniosité dont Homos Sapiens à fait preuve pour parvenir au point (Graphie) où il en est aujourd'hui. Tout au long de son histoire, son aptitude à fabriquer des outils lui a permis de coloniser de façon progressive toutes les terres émergées de la planète (Selon la dernière définition de l'Union astronomique internationale (UAI), « une planète est un corps céleste (a)...).

L'homme pointe aujourd'hui son regard vers les étoiles et s'il se demande comment quitter son berceau, la Terre, il a l'intime conviction que son évolution future le poussera à construire les outils nécessaires à ce voyage (Un voyage est un déplacement effectué vers un point plus ou moins éloigné dans un but personnel (tourisme) ou...). Et s'il s'avère qu'il fait fausse route (Le mot « route » dérive du latin (via) rupta, littéralement « voie brisée », c'est-à-dire creusée...), se rendant compte que sa place n'est pas dans l'espace ou qu'il n'est pas capable de s'éloigner plus loin que de Mars, il devra faire face à son destin, bloqué à jamais sur une planète aux ressources limitées et s'interroger sur sa place dans l'Univers (On nomme univers l'ensemble de tout ce qui existe, comprenant la totalité des êtres et des choses (celle-ci comprenant...).

Des distances importantes

Les distances qui séparent les objets du Système Solaire se comptent en années, à l'exception de la Lune (On appelle lune tout satellite naturel d'une planète, mais la Lune, avec un L majuscule, désigne le seul satellite...) que l'on peut atteindre en quelques jours (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux...), et celles qui séparent les étoiles en milliers d'années. Autrement dit, entreprendre de tels voyages est sinon impossible en tout cas bien difficile à envisager ces prochaines décennies. Le voyage spatial restera toujours cher et compliqué car on ne s'extrait pas facilement d'un puits gravifique et on ne voyage pas facilement dans le vide (Le vide est avant tout un concept philosophique. Il désigne l'absence de matière.) cosmique, un environnement (L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments naturels et artificiels au sein duquel se...) par nature hostile à l'homme.

Des technologies limitées

Aujourd'hui, les technologies humaines que nous maitrisons ne sont pas adaptées aux contraintes des vols habités de longues durées. Il est indéniable que d'ici quelques décennies cette capacité sera acquise. A moins de trouver une faille dans la physique (La physique (du grec φυσικη) est étymologiquement la science de la nature. Son champ...) moderne qui permettrait de rejoindre un point à un autre de façon plus rapide ou de découvrir un nouveau combustible (Un combustible est une matière qui, en présence d'oxygène et d'énergie, peut se combiner à l'oxygène (qui sert de...) capable de produire une grande quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire, vecteur, nombre...) d'énergie (Dans le sens commun l'énergie désigne tout ce qui permet d'effectuer un travail, fabriquer de la chaleur, de la...) à partir d'une masse (La masse est une propriété fondamentale de la matière qui se manifeste à la fois par l'inertie des corps et leur...) de combustible très faible, l'homme est aujourd'hui contraint de rester sur Terre.

La motorisation et le support vie sont les deux sujets qui posent le plus de problèmes aux planificateurs de ces missions. La gestion d'un support-vie sur des durées aussi longues obligera à un recyclage très efficace. Chose que l'on ne sait même pas faire sur Terre. Les besoins en oxygène, eau (L’eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un...) et nourriture sont si énormes qu'une des solutions serait de les produire au fur et à mesure de nos besoins. Mais là aussi, on est loin du compte.
De OVNI' s

Sur la question de la propulsion, les experts se heurtent à plusieurs problèmes. Il va de soit que l'exploration humaine du Système Solaire nécessitera une amélioration de la propulsion chimique (La propulsion chimique est le mode de propulsion utilisé principalement dans les moteurs fusées. Elle ne fait aucun...) classique, voire de son abandon au profit d'autres concepts plus novateurs comme la propulsion nucléaire (Le terme d'énergie nucléaire recouvre deux sens selon le contexte :). Quant à quitter le Soleil et rejoindre les étoiles environnantes, les solutions se trouvent du côté des écrivains de science-fiction.

Un bond en avant ?

Enfin, autre sujet de réflexion. Si la composition de l'Univers est connue, tout au moins dans sa partie visible, plus de 90 % de sa masse est inconnue des astronomes qui parlent de matière noire (En astrophysique, la matière noire (ou matière sombre) désigne la matière apparemment indétectable, invoquée pour...) ou de masse manquante. Cette situation s'apparente à celle des poissons qui peuplent nos océans. Ont-ils seulement conscience qu'ils évoluent dans de grands réservoirs d'eau posés sur la surface (Il existe de nombreuses acceptions au mot surface, parfois objet géométrique, parfois frontière physique, souvent...) d'une planète ? Certainement non. Imaginez le bond en avant que l'homme ferait s'il parvenait à découvrir un pourcentage (Un pourcentage est une façon d'exprimer une proportion ou une fraction dans un ensemble. Une expression comme...) de cette masse manquante. Nos lois physiques qui ne permettent pas d'expliquer la nature de cette matière noire seraient vraisemblablement revisitées en profondeur ce qui favoriserait une accélération (Dans la vie courante, on distingue trois événements que le physicien regroupe sous le seul concept d'accélération :) des savoirs et partant de là une sorte de nouvelle révolution technologique.

Cette hypothèse de bond en avant est évidemment toute théorique car rien ne dit que l'homme aura la capacité de comprendre ce qu'il découvrira et de s'en servir.

Mais faisons confiance à Homos Sapiens. Aurait-il pu évoluer de la sorte si tout au long de son histoire il n'avait jamais passé outre ces deux formules: 'selon nos connaissances actuelles' et 'il faudrait bien plus d'énergie que nous pouvons en produire' ?
Source: flashespace.com

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