Ce n'est un secret pour personne : les habitudes alimentaires des Occidentaux accroissent le phénomène de kilos en surplus... Mais se pourrait-il aussi qu'elles émoussent l'intelligence? La majeure partie du problème pourrait résider dans la carence en nutriments, notamment de la vitamine K, présente dans les épinards, le chou, le brocoli, le soja, le colza, les feuilles de thé vert et les fines herbes.
La chercheuse Guylaine Ferland de l'Université de Montréal s'est intéressée au rôle de cette vitamine dans la préservation des fonctions cognitives avec l'âge. Les résultats de ses recherches sont catégoriques : tous les rongeurs ayant connu un régime restreint en vitamine K ont présenté des déficits cognitifs en vieillissant. Explications...
La scientifique a expérimenté le « test de la piscine de Morris » sur un groupe de rats afin de déterminer dans quelles mesures cette carence nuisait à l'apprentissage cognitif. En gros, dans un bassin d'eau, les rongeurs devaient user de repères visuels pour retrouver une plaque où ils pouvaient prendre du repos.
Si les bêtes de moins d'un an y parvenaient sans trop de peine même avec une carence alimentaire en vitamine K, celles de 21 mois et plus avaient plus de difficultés à s'orienter.
L'écart de performance entre les rongeurs qui manquaient de vitamine K et ceux qui n'avaient aucune carence atteignait 35 %. L'ensemble de l'étude démontre aussi de quelle façon cette vitamine est répartie à l'intérieur du cerveau une fois absorbé. Elle se retrouve principalement dans la myéline.
Afin de mieux cerner le rôle des manques en nutriment dans le déclin des fonctions cognitives lié l'âge avancé, les collègues veulent maintenant orienter leurs recherches sur des sujets humains.
Source: Radio-Canada
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