Son père devait la remettre sur le droit chemin. Mais en pleine tournée mondiale, la star veut échapper à son emprise despotique.
«Ma solitude me tue…» C’est ce que chantait Britney Spears en 1998. Onze ans plus tard, ces paroles sonnent comme un aveu. A 27 ans, Britney est vraiment seule. Et ses désirs ne sont plus que les ordres de son père, Jamie Spears. Epuisée par sa tournée marathon et fragilisée depuis qu’elle ne suit plus son traitement pour sa bipolarité afin de tenir la scène, la star aimerait descendre en marche de ce «Circus Tour» pour se consacrer à Sean Preston et Jayden James. Pas question ! Papa soutient que travailler l’aide à se reconstruire. Et menace de lui interdire de voir ses garçons si elle n’assure pas le show jusqu’en Australie… En un an, papa Spears a élevé autour de sa fille des murs inexpugnables. Curateur de la star depuis janvier 2008, après l’hospitalisation de cette dernière à l’Ucla Medical Center, il a pris son rôle à cœur. Un peu trop. Gérer sa fortune, la représenter en justice, surveiller ses fréquentations: il contrôle tout.
L’entourage de la chanteuse – il est vrai pas toujours reluisant – a fait l’objet d’un nettoyage par le vide. Plus un seul bad boy ne traîne dans son sillage. Adnan Ghalib, le paparazzi dont elle était amoureuse, en a fait les frais. Par voie de justice, Jamie lui a interdit d’approcher sa fille jusqu’en 2012. S’il dépasse la limite autorisée de 250 mètres, il risque la prison. Même punition pour Osama Sam Lufti, son ex-manager jugé néfaste… Fin 2008, dans le documentaire Britney: For The Record, diffusé sur MTV, Brit-Brit avouait déjà, en évoquant sa mise sous curatelle, «ma vie est pire que de la prison.»
Fin mars, elle confie à Adnan par SMS qu’elle n’en peut plus? Aussitôt, Jamie lui a confisqué son portable. Telle une ado désespérée, elle demande à Lufti de lui faire parvenir un mobile au forfait prépayé? Daddy riposte par la menace d’un procès. L’homme est intraitable. Ex-membre des Alcooliques Anonymes, il en applique les méthodes expéditives. Fini les folles nuits en boîte, les virées shopping dispendieuses et les sorties entre copines.
Quand Britney ne chante pas sur scène, l’extinction des feux sonne à 21h30. Son argent de poche est limité à 955 euros par semaine. Et ses gardes du corps sont désormais les seuls à lui faire la conversation. La tyrannie de Jamie est telle que sa fille soudoierait ses maquilleuses et ses coiffeuses pour délivrer des messages à ses amis. En vain? Son omnipotent géniteur n’a pas l’intention de lâcher la laisse.
D’abord, parce que ça marche. La Toxic girl s’est assagie. Ensuite, parce que le job est lucratif. Daddy est rémunéré 1600 euros par semaine pour assurer son rôle de père despotique. Peu présent durant l’enfance de Brit-Brit, Jamie compense-t-il – un peu tard – son absence? Une chose est sûre : il a franchi les limites de la paranoïa. En témoigne sa croisade pour faire fermer Breatheheavy.com, le premier site de fans de la star, officiellement pour «violations de droits d'auteur». Officieusement, le père de Britney n’apprécierait pas que l’administrateur dudit site dénonce sa tutelle. Un crime de lèse-majesté à ses yeux. Pendant ce temps-là, la star multiplie les bourdes sur scène, allant dernièrement jusqu’à souhaiter un joyeux noël» à ses fans confus… Son père, en tout cas, n’a rien d’un cadeau.
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1 commentaire:
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RépondreSupprimerC'est un psy, qu'il lui faudrait, pour l'aider. Et effectivement son père l'a compris, une discipline de vie stricte pour lui éviter l'auto-destruction vers laquelle elle s'acheminait. C'est un père comme ça qu'il faudrait à Amy Winehouse ! Certes, cela peut paraître excessif, mais ces gosses stars trop vite montés en graine et en gloire sont tous percutés, ou la proie de rapaces sans scrupules qui jouent sur leur fragilité, voir les gosses de la famille Jackson, Michael en tête, le gamin d'Arnold et Willy, victime de ses Thénardiers de parents qui, eux, ont détourné l'argent à lui destiné pour soigner sa grave maladie rénale dont il est mort, pauvre gars, ou le petit Jordi que son propre père a exploité tant qu'il l'a pu et qui à présent se retourne contre lui pour qu'on lui rende tout l'argent qu'il avait gagné... Ce n'est pas évident, d'être une star si jeune, même si je trouve, personnellement, que la pauvre Britney, hormis tortiller ses fesses, n'a aucun talent ni même une jolie voix. En tout cas, c'est sûr qu'elle ne doit pas rigoler tous les jours, mais il faudrait qu'elle comprenne qu'il lui faut plus de discernement que ça pour choisir ses fréquentations. Mieux vaut une grande solitude qu'être mal accompagnée, et son père, même s'il semble tyrannique, n'a pas tout à fait tort, parce qu'à moment donné, elle filait vraiment du mauvais coton, la gamine.
Tout cela est quand même bien triste. Mais c'est aussi la faute de notre société où le jeunisme fait des ravages. A quand les stars prises dès le berceau, et dont les moindres faits et gestes seront écrits par storyboard, et les exploits diffusés tous les jours pour nous faire rêver, comme dans le Trueman Show, ce film terrible où Jim Carrey se rendait compte qu'il n'était que le faire-valoir de producteurs sans scrupules qui lui avaient volé sa vie ? On n'en est pas si loin que ça, et c'est lamentable. Britney, Amy; et tant d'autres, retournez à l'école, changez de vie, vite ! Ne pratiquez plus l'art que pour vous amuser ! On vous exploite, on vous détruit !
Vous valez mieux que ça !
Tinky, horrifiée et scandalisée, apitoyée, aussi.