Ainsi, montrer votre colère au lieu de réprimer vos émotions serait une clé importante pour réussir professionnellement et dans sa vie personnelle également. Il s'agit d'une nouvelle étude de psychiatrie d'Harvard qui montre que les personnes qui gardent leurs frustrations pour elles sont au moins trois fois plus susceptibles d'avoir une vie personnelle décevante et d'avoir atteint un plafond dans leur carrière.
Ceux qui arrivent par contre à laisser passer leur colère de manière construite, soit à s'affirmer, sont aussi ceux qui sont le mieux établis professionnellement et qui apprécient le mieux l'intimité physique et émotionnelle avec leur entourage proche. Un chercheur a donc suivi pendant longtemps (44 ans!) 824 hommes et femmes pour voir comment évoluait leur vie selon leur manière de gérer les choses.
On croit généralement que la colère est une émotion terrible et dangereuse (« la colère est mauvaise conseillère) et on a tendance à recommander une attitude de « pensée positive », mais il semblerait que cette dernière approche soit mal pensée, car c'est carrément faire l'autruche devant la réalité des choses.
Les émotions naturelles comme la colère ou la peur sont innées et sont d'une importance considérable d'après le chercheur. Les émotions dites « négatives » sont en réalité cruciales pour la survie de l'individu. Ce sont les gens qui apprennent à canaliser leur colère (sans tomber dans un comportement autodestructeur) qui s'en sortent le mieux.
Le chercheur critique ouvertement les coachings de management de la colère et autres médicaments.
Sources : Imaginascience, Telegraph.
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2 commentaires:
Write commentsEn fait, la chose exacte; c'est de savoir dire non à l'intolérable et l'inadmissible. Quand j'ai enfin eu le courage de dire leur fait à des personnes qui me harcelaient, je leur ai fait peur, et on m'a finalement foutu une paix royale. Quand j'ai refusé la situation de personne handicapée et de sous-citoyenne qu'on me faisait, j'ai bousculé pas mal de choses, mais je vis le plus normalement possible et je gagne ma vie. Je me suis fait ma place, et zut aux institutions et aux idées reçues ! Toute ma vie a été une grosse rogne pour m'en sortir, que j'ai fini par utiliser à cette fin, et même si je ne vise pas le sommet, rien à cirer, du sommet, car plus haut griompe le singe, mieux tu vois son cul, y'a qu'à voir les people et autres ambitieux qui s'y croient, les imbéciles, j'ai la chance d'avoir un métier qui me plaît, un toit, même s'il est petit, pour lequel je ne me ruine pas, une rareté, et des amis. Le bonheur, quoi !
RépondreSupprimerComme quoi, péter un câble, de temps en temps, ça aide à avancer, et ça oblige les autres à vous respecter. Mieux vaillent quelques bonnes colères bien appliquées et à bon escient que garder en soi ce qui vous frustre, car là, c'est faire le nid aux stress, dépressions, cancers et autres cochonneries du même genre.
Moi, maintenant, je ne garde plus rien pour moi, et tout va très bien, Madame la Marquise !!!
A part ça, je vous aime bien, tous ! Faut juste ne pas me marcher sur les pieds... :-)
Amicalement, Tinky :-)
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Cet article, c'est tout à fait moi, par contre ! Par peur du conflit, par peur de blesser, je ne me mets jamais en colère et ne dis jamais non ! Je suis, certes, bien aimée au boulot mais j'ai laissé s'y instaurer des situations désagréables pour moi : par exemple c'est toujours à moi qu'on colle le standard quand la standardiste est malade sans se demander si, par hasard, je n'aurais pas mieux à faire, on me "chipe" le photocopieur au moment précis où je vais m'en servir ("C'est juste pour une page, Mimi !), on me confie des tâches difficiles que je réalise, quoi qu'il m'en coûte, dans le bref délai imparti par peur de passer pour incompétente et comme j'y parviens, le lendemain, on m'en demande deux fois plus (en toute bonne fois et sans désir de m'exploiter... c'est ma faute, aussi !), enfin, c'est toujours moi qui rentre en premier des congés d'été pour faire les permanences... Eh oui ! Sans boulot ni gamins, je suis forcément disponible et beaucoup s'imaginent que je n'ai nulle autre préoccupation que mon boulot ! Car effectivement, en terme de vie privée décevante, je me pose un peu là aussi ! Mais comment faire changer les mentalités mainteannt que les habitudes sont prises ? Il m'est arrivé de me mettre en colère une fois ou deux mais je ne suis pas crédible et je n'impressionne pas grand monde ! Pire que tout, mes légitimes rognes font rire, ce qui est très humiliant ! Alors quand je dois craquer, je le fais à l'abri des regards indiscrets ! J'ai trop de pudeur pour me faire plaindre !
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