Le succès du traitement de l’obésité pourrait très bien émaner d’un ver
rond qui élimine sa propre adiposité, d'après les recherches de
scientifiques de l' Université McGill qui font état que ce nématode
possède une mutation génétique activant le métabolisme des graisses au
lieu de les stocker.
Leur recherche, soutenue par le financement de la Société canadienne du
cancer et les Instituts de recherche en santé du Canada, est rapportée
dans la revue Nature.
Sans nourriture, les larves de Caenorhabditis elegans tombent
automatiquement dans un stade baptisé dauer larva qui, en réfrénant
l'activité de leur métabolisme, leur permet de subsister sur une longue
durée sans s'alimenter. Ainsi, ces larves laissent de côté tout ce qui
pourrait être une potentielle source de dépense énergétique, soit la
quête de nourriture, la division cellulaire ainsi que la reproduction.
Durant cette phase d'hibernation, les Caenorhabditis elegans
conservent une mobilité afin d'entreposer des réserves énergétiques de
gras qui leur permettront de rester en vie jusqu'à 2 trimestres sans
nourriture alors que normalement, elles ne survivraient qu'une
quinzaine de jours.
Or, au cours de la première semaine d'hibernation. Ces vers mutants
meurent dû à l'absence dans leur organisme d'une enzyme spécifique dont
le rôle est d'entraver l'expression d'un triglycéride lipase. Sans
cette enzyme, la lipase peut librement brûler tous les lipides sur son
chemin et éliminer les réserves énergétiques du nématode, ce qui le
fait mourir.
C'est ce dernier fait qui a attiré l'attention des chercheurs. Ils
estiment qu'il est probablement possible d'exercer une action sur ces
enzymes régulatrices et ainsi de mettre au point des traitements
pouvant interagir de façon sélective sur ces dernières, ce qui
permettrait d'éliminer facilement les graisses.
Les auteurs à l'origine des recherches croient que cette découverte
pourrait être prometteuse pour lutter contre l'obésité, bien que des
travaux supplémentaires devront être effectués avant toute chose.
Source: Radio-Canada
rond qui élimine sa propre adiposité, d'après les recherches de
scientifiques de l' Université McGill qui font état que ce nématode
possède une mutation génétique activant le métabolisme des graisses au
lieu de les stocker.
Leur recherche, soutenue par le financement de la Société canadienne du
cancer et les Instituts de recherche en santé du Canada, est rapportée
dans la revue Nature.
Sans nourriture, les larves de Caenorhabditis elegans tombent
automatiquement dans un stade baptisé dauer larva qui, en réfrénant
l'activité de leur métabolisme, leur permet de subsister sur une longue
durée sans s'alimenter. Ainsi, ces larves laissent de côté tout ce qui
pourrait être une potentielle source de dépense énergétique, soit la
quête de nourriture, la division cellulaire ainsi que la reproduction.
Durant cette phase d'hibernation, les Caenorhabditis elegans
conservent une mobilité afin d'entreposer des réserves énergétiques de
gras qui leur permettront de rester en vie jusqu'à 2 trimestres sans
nourriture alors que normalement, elles ne survivraient qu'une
quinzaine de jours.
Or, au cours de la première semaine d'hibernation. Ces vers mutants
meurent dû à l'absence dans leur organisme d'une enzyme spécifique dont
le rôle est d'entraver l'expression d'un triglycéride lipase. Sans
cette enzyme, la lipase peut librement brûler tous les lipides sur son
chemin et éliminer les réserves énergétiques du nématode, ce qui le
fait mourir.
C'est ce dernier fait qui a attiré l'attention des chercheurs. Ils
estiment qu'il est probablement possible d'exercer une action sur ces
enzymes régulatrices et ainsi de mettre au point des traitements
pouvant interagir de façon sélective sur ces dernières, ce qui
permettrait d'éliminer facilement les graisses.
Les auteurs à l'origine des recherches croient que cette découverte
pourrait être prometteuse pour lutter contre l'obésité, bien que des
travaux supplémentaires devront être effectués avant toute chose.
Source: Radio-Canada
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