mercredi 22 octobre 2008

Zoom sur la planète rouge




La planète Mars est l'un des éléments constituant le système solaire. Nous allons parler essentiellement de cette planète tout au long du présent article. Son nom est tiré de celui du dieu de la guerre Romain qui s'appelait lui aussi Mars. Une autre dénomination lui est également conférée : « la planète rouge ». Ceci est dû à la couleur rougeâtre qu'elle revêt. Quant à sa position, elle se met à la 4ème orbite par rapport au soleil. Elle possède deux petits satellites naturels dont l'un est Déimos qui signifie littéralement la Terreur, et l'autre Phobos ou la Peur.

Ce sont en fait les noms des enfants d'un dieu rouge Grec, Arès. Ces planètes secondaires sont certainement des astéroïdes captés sur son orbite lors de la phase du big-bang. Parlons de la dimension de Mars : d'abord son rayon n'est que la moitié de celui de la terre. Ainsi, sa superficie équivaut à la totalité de celle de nos 5 continents réunis, et sa masse est dix fois plus petite que celle de notre planète et deux fois plus grande que celle du Mercure. Par contre, c'est la planète qui détient la plus faible masse volumique des planètes telluriques, ce qui induit à une réduction considérable de la force de gravitation. Avec une distance de 1,5 fois plus importante que celle affichée entre le soleil et la terre, Mars effectue le tour complet du soleil en 687 jours. Autrement dit, une année martienne correspond à l'année terrestre majorée de 322 jours. Grâce à cet éloignement, Mars reçoit moins d'énergie solaire que la terre, c'est-à-dire 57 % de moins. De ce fait, la température moyenne constatée est de -63°C avec une immense variation de -89°C à -24°C entre le jour et la nuit.


Ceci est probablement dû aussi à l'insuffisance d'inertie de stockage de la chaleur comme les océans par exemple, ou encore à la minceur de sa couche atmosphérique qui est uniquement composée de 95 % de dioxyde de carbone, de 2,5 % d'azote, de 1,6 % d'argon, ainsi qu'une très faible quantité d'oxygène et de vapeur d'eau qui sont respectivement de 0,13 % et de 0,03 %. Cette combinaison ne permet pas aux terriens de s'y installer. En plus, l'ozone est insuffisante et n'arrive pas à protéger contre les rayons nocifs comme l'ultraviolet.

Contemplée sur terre, Mars est visible à l'oeil nu comme un étoile qui brille mais d'une couleur rouge. Par contre, si vous l'observez à l'aide d'un télescope, vous pouvez bien distinguer sur sa surface les traces et les cicatrices engendrées par des collisions survenues autrefois avec les météorites et les astéroïdes, et aussi les empreintes laissées par des éruptions volcaniques. Ces évènements ont marqué profondément l'aspect externe de la planète rouge puisqu'au niveau du système planétaire, Mars abrite les plus grandes montagnes et les plus profonds canyons qui n'existent nullement ailleurs. Par exemple, on y trouve une énorme élévation « Olympus Mons » haute de 25 km d'altitude, ayant un diamètre de 550 km et présentant une grande dépression volcanique de 3 kilomètres de profondeur et qui s'étend sur 85 km de diamètre. Il y a aussi l'immense canyon appelé « Valles Marineris ».


On compte au total plus de 42 gigantesques cratères et montagnes sur Mars. Ce qui nous permet de réaliser l'ampleur des chocs lors des collisions et les éruptions volcaniques. Mais contrairement à ces impacts notés, on peut déduire que la fréquence de ceux-ci est assez minime, vu leur nombre par rapport à la surface de la planète.

Grâce à une estimation axée sur le dénombrement des effets, les chercheurs ont constaté que le réveil volcanique sur Mars se répétait sur 5 périodes : le premier était vers 3,5 milliards d'année, le second vers 1,5 milliards d'années, le suivant vers 400 à 800 milliards d'année, tandis que les deux derniers avaient eu lieu respectivement il y a 200 millions et 100 millions d'années. Ces phénomènes ne se ressemblent pas à ce qui s'était développé sur terre. Pour cette dernière, une ère de volcans unique s'y était apparu, mais ceci avec des milliers d'explosions volcaniques de conséquences moindre. Pour conclure, nous tenons à vous informer que des prises de photos réalisées sur Mars en 1972 ont pu permettre de tirer un autre renseignement. C'est l'éventuelle présence de l'eau aux environs de 3,8 milliards d'années passées.


Les photos mettent en relief des cours d'eaux déshydratées dans l'hémisphère sud, mais grâce à la pression et à la température de la surface, l'eau se transforme instantanément à l'état gazeux ou à l'état solide. En 2005, des nouvelles prises de photos par la sonde Mars Global Surveyor évoquent encore une autre découverte : il s'agit du dépôt blanchâtre apparu comme des blocs de glaces qui n'y étaient pas dans les photos prises en 1999. Après tout, la planète rouge reste toujours une énigme à élucider pour les humains jusqu'à aujourd'hui.

Source:web-libre.org

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