jeudi 30 octobre 2008

Une enzyme qui protège les tissus lors d'une crise cardiaque

L'enzyme ALDH2, qui joue un rôle clé dans le processus d'élimination d'alcool dans le corps, permettrait aussi de réduire les détériorations tissulaires du muscle cardiaque suite à une crise de coeur, selon une étude effectuée sur des rongeurs par une équipe américaine de l'École de médecine de l'Université Stanford.






Par ailleurs, une autre trouvaille aurait été découverte par les chercheurs dans le cadre de cette étude. Il s'agit en fait d'une toute petite molécule qui stimulerait l'action de l'enzyme ALDH2.

Ces nouvelles percées scientifiques sont porteuses d'espoir quant à l'élaboration de futurs thérapeutiques visant à la protection de l'organe cardiaque des personnes présentant des risques de souffrir d'une attaque ainsi que lors d'opérations médicales, telles que des pontages coronariens.

Avant cette investigation, les autorités médicales étaient déjà au courant que, par le biais d'un conditionnement, le muscle cardiaque pouvait lutter afin de limiter l'ampleur des dégâts subi par l'ensemble de ses tissus suite à un infarctus. Or, ce phénomène demeurait inexpliqué jusqu'à ce jour.

C'est ainsi que les médecins avaient pu observer que les gens qui consommaient quotidiennement des boissons alcoolisées de façon mesurée, présentaient un taux moindre de lésions tissulaires cardiaques après une crise que les autres.

Dans le but d'élucider ce mystère, l'équipe de scientifiques a donc expérimenté l'action de l'alcool sur un groupe de rongeurs préalablement programmé pour subir un infarctus afin d'identifier quelles enzymes étaient alors sollicitées.
La même expérimentation fut tentée sur un autre groupe de rats, ces derniers n'ayant consommé aucun alcool.

Les résultats ont mis en évidence que chez les rats traités avec de l'alcool, le taux d'enzymes ALDH2 s'était élevé à 20 % de plus, ce qui a donc permis 27 % moins de détériorations tissulaires du coeur.

L'équipe a également identifié le rôle d'une molécule nommé Alda-1 qui permet d'augmenter les effets protecteurs de l'enzyme ALDH2. D'après les chercheurs, la taille minuscule de cette molécule serait un facteur clé quant à son utilisation dans d'éventuels traitements.

Source: Radio-Canada



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