Darwin, une nouvelle preuve!

Céationnisme=Obscurantisme

Céationnisme, comment nier des preuves irréfutables?

La théorie de l’évolution telle qu’elle a été formulée par Darwin en 1859 met en avant l’évolution des gènes des individus en fonction de leur environnement. Le scandale qui a suivit la publication du livre « De l’Origine des Espèces » a profondément influencé la société, à plusieurs occasions les propos de Darwin ont été déformés, une armée de boucliers s’est levée en protestation à ce que l’on a appelé plus tard le darwinisme. Les pires excès du libéralisme sont parfois couverts au nom de la loi de la sélection naturelle. Ce qui n’est qu’une manière de décrire les interactions entre l’homme et la nature a pris des proportions dépassant le cadre des sciences pures.

Le retour en force du créationnisme aux Etats-Unis, en Australie mais également en Turquie remet en doute la théorie de l’évolution des espèces. Le zoologiste Roman Barrett a fait une découverte qui vient renforcer une fois de plus la théorie de Darwin. En étudiant le génome d’un poisson de la famille des épinoches, son équipe a montré que ses gènes avaient évolué pour s’adapter à son environnement. Long de 10 centimètres, ce poisson qui répond au doux nom de " Pungitius sinensis" vivait auparavant uniquement dans les eaux marines, il y a 20 000 ans il a commencé à s’introduire en eau douce. Son adaptation à son nouvel environnement c’est avérée payante, l’épinoche d’eau douce est devenu plus fort et plus massif que l’épinoche des mers.




"Les scientifiques ont identifié une version mutante du gène qui inhibe la croissance de l’armure d’écailles, alors qu’elle n’est présente que chez 1 pourcent des individus marins, ce gène est très répandu au sein de la population évoluant en eau douce". Barrett et son équipe estiment que ce gène a facilité l’invasion des épinoches comme l’a montré leur expérience en milieu naturel.

Après avoir sélectionné environ deux cent épinoches d’origine marine possédant le fameux gène, les scientifiques les ont plongés dans de l’eau douce et pour observerla succession de différentes générations.

L’analyse physiologique et génétique des différentes générations de poissons a identifié quels mécanismes de sélection naturelle se mettaient en place. Les résultats ont montré qu’au fur et à mesure des générations, on retrouvait ce gène chez de plus en plus d’épinoches. De plus les individus porteurs de ce gène étant plus massifs,les scientifiques ont cherché à trouver une corrélation entre la présence du gène et l’augmentation significative de la taille des poissons.Une des explications avancée est qu’en consacrant moins d’énergie à développer les os de son armure, le poisson en consacre davantage à la croissance, celle-ci s’effectue plus rapidement et donne un avantage indéniable sur les autres espèces à l’approche de l’hiver.

L’eau douce moins riche en ions rend plus difficile la croissance osseuse, l’épinoche évolue et la sélection naturelle conserve les individus les mieux préparés à ce nouveau milieu. Bien que souvent remise en cause, la théorie de Darwin se voit renforcée de jour en jour, l’impact de notre environnement sur notre évolution est bien réel.
Source:Unisciences.com