Les fouilles archéologiques qui se poursuivent sur le site de Tigranakert en Artsakh viennent de mettre à jour un squellette humain complet vieux de plusieurs centaines d’années. La découverte date du début du mois d’aout, l’information est une exclusivité des Nouvelles d’Arménie Magazine. Une conférence de presse doit être organisée dans les prochains jours.
L’étude du site archéologique de Tigranakert a commencé en 2004 à l’initiative de l’association Yerkir. Dès l’année dernière, le gouvernement de la République d’Artsakh avait décidé d’allouer une subvention de 20 millions de drams à la poursuite des fouilles en 2008. Les découvertes réalisées cette année laissent présager une richesse unique en Arménie. De 2004 à 2006, les fouilles avaient permis de confirmer les sources historiques sur l’emplacement en flanc de montagne de la forteresse datant de l’époque de Tigran Le Grand (Ier siècle av JC). En 2007, c’était l’emplacement d’une église datant du VIème siècle qui était mise à jour, cette fois dans la vallée grâce à l’exploitation d’un récit de voyage du XVIIIème siècle qui signalait l’emplacement précis de ruines d’une église en cet endroit. Mais jusqu’alors, aucune inscription ou autre information permettant de préciser sur le terrain l’origine arménienne du site, voire même sa datation du temps de Tigran Le Grand, même si la certitude d’en trouver ne faisait douter personne. Ce sera l’une des principales réussites des fouilles de 2008 qui permirent de mettre à jour des ornements sculpturaux, des restes de poteries datant du Ier siècle av JC, du V-VI ème siècle, du IXème et XVème siècles, voire même une inscription (sur le site de l’église), le nom « Vatché » écrit en arménien. Les découvertes se sont multipliées ces derniers temps dont ce squellette dont la mise à jour réalisée au cours de mois-ci n’a pas encore fait l’objet d’études précises.
L’une des découvertes de l’année 2008 qui laissent augurer des découvertes bien plus importantes, c’est une tentative de fouille « au hasard » à une centaine de mètres de l’église afin de voir ce qu’il y aurrait. D’ores et déjà, plusieurs murs ont été mis à jour et même le reste le plus complet de poterie. Cette découverte date aussi de quelques jours et n’a encore fait l’objet d’aucune présentation à la presse. Cet autre site ouvert laisse penser que les informations historiques décrivant une forteresse datant du Ier siècle av JC surplombait bien l’emplacement d’une ville entière. Le site archéologique de Tigranakert pourrait concerner un territoire étandu sur près de 50 ha. Les murs découverts dans le dernier site dateraient du IXème-XIème siècle.
Les fouilles de 2008 ont permis la sortie de terre des anciencs remparts ainsi que d’une tour de 9 mètres de diamètre qui devait atteindre une hauteur estimée à 20-25 m. Les blocs de pierres dégagés permettent enfin de décrire désormais très précisément l’architecture générale de la forteresse. Une partie des remparts étant désormais dégagés, l’équipe archéologique, dirrigée par Hamlet Pétrossian d’Erevan, a entamé les fouilles à l’intérieur de ceux-ci. C’est là qu’à été découvert un squellete complet dont la datation pourrait remonter jusqu’au XIVème siècle juste à côté de trois tonirs de la même époque.
Les poteries découvertes qui remontent au Ier siècle av JC permettent de confirmer que la partie la plus ancienne du site archéologique (la fortersse) est contemporaine de Tigran Le Grand, le roi le plus puissant qu’aient connu les arméniens avec un royaumme qui s’étendait au milieu du Ier siècle av JC de la mer Méditérannée à la mer Caspienne. Les récentes fouilles tendent à confirmer l’emplacement en Artsakh de l’une des quatre villes que fit construire Tigran sur l’étendue de son royaumme. Culturellement parlant, le site aréchéologique est en train de devenir le site majeur sur tout le territoire d’Artsakh, avec une importance unique concernant l’histoire du peuple arménien dans son ensemble.
En 2009, les fouilles archéologiques prévoient l’exploration de la partie sud de l’église, là où traditionnellement sont situés les cimetières et les pierres tombales. Les archéologues s’attendent à la découverte d’inscriptions qui permettront d’en apprendre beaucoup plus sur l’histoire précise de ce lieu. D’ores et déjà, le site archéologique de Tigranakert s’inscrit comme une étape obligée pour les touristes permettant de mieux apréhender l’histoire d’Artsakh comme partie intégrante de l’histoire du peuple arménien. Au risque de surclasser les monastères de Gandzassar et de Dadivank, seuls sites majeurs connus jusqu’à présent en Artsakh.
Source:armenews
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