Les pressions sur la diversité biologique s’accentuent sous l’effet de la croissance démographique et de l’évolution constante des progrès technologiques. Les activités relatives à la gestion durable de la diversité biologique doivent donc inclure des questions d’ordre socio-économiques, ce qui implique une coopération entre divers secteurs et une décentralisation de la gestion au niveau approprié le plus simple, une répartition des avantages équitable et sensible à la parité entre les sexes ainsi que l’utilisation d’outils et de politiques de gestion adaptatifs afin de tenir compte des incertitudes que modifient l’expérience et les changements de conditions.
A l’heure actuelle, les systèmes agricoles se transforment rapidement et doivent utiliser un large éventail de ressources génétiques pour se développer de manière harmonieuse. L’accès à ces ressources est toutefois de plus en plus souvent limitée par des législations nationales, par des droits de propriété intellectuelle appliqués aux produits commerciaux et par la concentration des capitaux exercée par les industries fournissant des intrants agricoles.
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