lundi 4 août 2008

Linux pour mobiles

la LiMo Foundation marque encore des points



La LiMo foundation poursuit son développement, avec 11 nouveaux membres, portant leur nombre total à 50. Le fondeur Freescale ou encore l'opérateur Telecom Italia viennent ainsi promouvoir la plate-forme pour téléphones mobiles basée sur Linux. Cette dernière est utilisable par tous, avec la souplesse de l'adapter et la personnaliser grâce à des API mises à disposition des développeurs. En parallèle, le consortium annonce que la version 1 de sa plate-forme LiMo équipe désormais 21 modèles de téléphones dans le monde. D'autres, signés Motorola, Panasonic et NEC viennent en effet d'allonger la liste. La plupart de ces téléphones sous LiMo sont en circulation en Asie, pour l'instant. La LiMo Foundation garde le vent en poupe, face à la plate-forme Symbian qui a décidé de passer à l'open source, et à Android que Google prépare activement pour la fin d'année avec la Open Handset Alliance. La lutte s'annonce intéressante, puisque les trois camps ont des membres en commun. De quoi conduire aussi la LiMo Foundation à ajuster les spécifications des versions à venir de sa plate-forme, selon les besoins exprimés par chacun.










Stratégie - Lips, qui travaillait sur un standard d'OS mobile pour contrer la future plate-forme Android de Google, abandonne. Ses membres rejoignent la LiMo Foundation, dont la production d'un système d'exploitation sous Linux sera plus rapide.

Apple et Google poussent-t-ils les consortiums de promotion des OS Linux pour mobiles à se réorganiser ? Le Forum

Lips (Linux Phone Standards), créé en novembre 2005, jette en effet l'éponge. Sa mission était d'aider ces systèmes d'exploitation à s'imposer, en unifiant les interfaces de programmation (API) qu'utilisent les différents fournisseurs pour créer des logiciels et services proposés dans les combinés. Après avoir publié des spécifications en décembre, Lips stoppe donc son travail sur la standardisation. Ses membres préfèrent intégrer la LiMo Foundation

(Linux Mobile), montée sept mois plus tard et qui développe un OS mobile commun à toute l'industrie. Les deux consortiums étaient de fait complémentaires en bien des aspects.

Contrer l'Open Handset Alliance de Google

La plupart des membres de Lips - dont Trolltech, Orange et Access - a déjà rejoint la LiMo Foundation. Un moyen pour elle de se renforcer face aux autres consortiums qui se sont formés et gagnent en puissance, telle la Open Handset Alliance menée par Google. Celle-ci aide le moteur de recherche à développer sa plate-forme Android ; elle a commencé, par ailleurs, à mettre la pression sur la concurrence, dans un marché moins intéressé par le long processus de création de standards que par la mise sur le marché rapide de produits.

« La LiMo a une approche plus pragmatique des implémentations, en n'étant pas totalement focalisée sur les standards formels », a déclaré le responsable de Lips, Bill Weinberg. « Si Lips voulait rassembler autour d'un Linux mobile normalisé, la proposition de LiMo séduit clairement plus l'industrie », estime le directeur de LiMo, Morgan Gillis, sans dire un mot sur l'avenir des spécifications écrites par Lips.

L'iPhone d'Apple a bousculé le marché et Google

« Les équipes de LiMo, d'Android et les autres aboutiront peut-être un jour à la création d'un standard. C'est une question de rythme (...) mais si ces structures en font relativement à leur tête, les intérêts commerciaux sont réels ; l'industrie réclame du code qu'elle peut utiliser vite. »

Un changement de rythme qui, pour Weinberg, est indirectement lié à l'arrivée de l'iPhone d'Apple. « C'est un effet de dominos... Avec le lancement de l'iPhone, Google a vu le marché de la téléphonie sous un autre angle, ce qui l'a incité à s'y ruer au plus vite même si ce n'était pas prévu. Google ne pensait pas produire une plate-forme pour téléphones. Android est plus basée sur Java que sur Linux », poursuit-il.

D'où l'intérêt pour LiMo, selon lui, de poursuivre son travail d'une implémentation commune basée sur Linux.

Source:zdnet.fr

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