Tout allait plutôt tranquillement de son petit bonhomme de chemin à Gotham city. Bruce Wayne dans son château et le maire qui inaugure le sapin de Noël sur la place centrale. Seulement voila, le pingouin, une espèce d'être humanoïde génétiquement modifiée et rejetée par ses parents a soif de revanche. Il lance son gang du cirque semer la pagaille et la folie sur la ville. Batman est appelé à la rescousse, mais il doit bientôt faire face à un nouvel ennemi aussi inattendu que séduisant : Catwoman...
On le voit dès les premières minutes du film : il s'agit d'un conte Burtonien avec tout ce que ça peut sous entendre, en bien. L'action se passe à Noël, le repère du pingouin est un zoo gelé inquiétant, le bateau du pingouin est un canard de bain géant tout terrain, et le gang du cirque (du joueur de piano-mécanique/mitrailleuse lourde au caniche dressé avec une grenade à la bouche en passant par le cracheur de feu pyromane) sont typiques. On se croirait devant un spectacle à la Philippe Découflé qui dégénère. Le contraste avec un Batman plus austère que jamais n'en est que plus prononcé. Le ressort dramatique tranche lui aussi avec les films de super-héros standard : le pingouin est un enfant renié qui veut juste être reconnu. De même Max Shreck, qui est un magnat sans scrupules (le parrain de la ville), veut construire une centrale électrique inutile (la ville a largement assez d'énergie) pour passer à la postérité. Les "méchants" ne le sont pas au sens usuel du terme, leurs motivations sont quelque part touchantes.
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