Ces fossiles, datés de 1,1 à 1,2 million d’années, constituent les plus anciens vestiges humains identifiés à ce jour en Europe occidentale. Ils ont été trouvés à proximité d'outils de pierre et d'ossements animaux qui ont contribué à leur datation.
Nouvelle espèce
Les chercheurs attribuent ces
restes à un «Homo antecessor» ou homme d'Atapuerca, dont les premiers fossiles, datés cette fois de 800.000 ans, avaient été découverts en 1994 dans des grottes voisines. Pour Carbonell et son équipe, cette découverte «suggère qu'une spéciation (formation d'espèce) a eu lieu, au paléolithique inférieur, dans cette zone à l'extrémité (occidentale) du continent eurasiatique». Cette nouvelle espèce d'hominidés serait due à la venue dans la péninsule ibérique d'une population originaire de l'Est, elle-même constituée de descendants issus de la première expansion démographique en provenance d'Afrique, via peut-être le Proche-Orient et le Caucase. Selon les chercheurs, cette espèce pourrait également être l’ancêtre de l’homme de Néanderthal.20minutes.fr/
1 commentaire:
Write commentsJ'ai eu un souci avec le commentaire que je tentais de publier... je ne sais pas si c'est passé, alors je recommence, car bis repetitas placent, disaient les Romains...
RépondreSupprimerDonc je disais qu'en matière de plus vieil Européen connu, la Géorgie détenait le record depuis 2001, année de la découverte de très vieux restes humains âgés d'un million sept-cent mille ans près de Dmanissi... Homo georgicus semble pour l'instant le détenteur du record d'ancienneté de la présence de l'homme en Europe.
Amicalement, Tinky :-)