George Clooney, sa véritable histoire

George Clooney cumule les succès. Mais qui se cache derrière ce sourire ravageur?

Il a quelques années à peine et, déjà, il dégage. C’est certain, le petit bout d’homme a du charisme. A 5 ans, George pose à côté de sa sœur Ada, pour la photo. Lui, un peu gêné par le soleil, cligne des yeux. On a l’impression qu’il lui fait un clin d’œil. Regard complice. Moue craquante. Comme un brouillon de ce qu’il deviendra des années plus tard: George Clooney, un comédien avec du charme à revendre.

Adolescent, George décide de se lancer dans une carrière de journaliste, comme son papa, Nick – qui cartonne alors dans un talk-show à la télévision. Rapidement, George sent que ce métier n’est pas son truc. Après des détours dans diverses professions – dont vendeur de chaussures pour dames –, il choisit de devenir acteur. «C’est l’éducation cinéphilique reçue par mon père qui m’a influencé, raconte-t-il. Mon enfance a correspondu à une période dorée de l’histoire de la télévision américaine, une époque où les chaînes diffusaient énormément de films, de classiques.»

Son père. Grâce à lui encore, George apprend la tolérance. «J’ai passé mon enfance au Kentucky. Il y avait des gens de couleur dans mon entourage. Lorsque nous sortions manger, si quelqu’un faisait des remarques racistes, mon père exigeait qu’on s’en aille tous immédiatement! Il disait qu’on devait lutter contre la xénophobie.» C’est sans doute à partir de là que George a décidé de se battre pour un monde meilleur. Naïf, le comédien? Peut-être. Toujours est-il qu’il n’a cessé de s’engager pour des causes humanitaires au cours de ces dernières années, dénonçant de toutes ses forces le génocide au Darfour.

George Clooney souhaite être utile. «Je veux faire quelque chose qui me permette de me sentir vivant», disait-il en 2000. Sept ans plus tard, l’homme s’est bonifié tant humainement que physiquement. Il a même été désigné comme «l’un des hommes les plus sexy du monde» par le magazine People. «C’est la preuve que je vieillis plutôt bien, non?» a réagi le comédien avec humour.

Car l’homme a gardé la malice de l’enfance. Ses amis racontent qu’il adore jeter des sachets remplis d’eau à la figure de ses proches et monter des canulars. Il y a quelques années, il avait parié 11'000 francs avec Nicole Kidman. L’actrice était certaine que George se remarierait avant ses 40 ans. Perdu. La comédienne a donc adressé un chèque au célibataire si convoité. «Mais, je le lui ai renvoyé en lui disant: «Double ou rien» pour mes 50 ans!» raconte George Clooney.

Mais le comédien se fera-t-il vraiment remettre la corde au cou? Echaudé après son divorce d’avec l’actrice Talia Balsam en 1993 – leur union avait duré trois ans –, George clame qu’on ne l’y reprendra plus. «Pourquoi me marier? De toute façon, je ne veux pas avoir d’enfants», explique-t-il. «C’est une telle responsabilité d’en avoir! Je ne m’en sens pas capable.» Le comédien préfère passer de bras en bras sans s’attacher. La liste des élues est interminable. Et les unions bien éphémères. «Mon cochon «Max» (n.d.l.r.: que le comédien avait apprivoisé) est à ce jour ma plus longue liaison», soulignait-il en 2003, alors que la journaliste insinuait qu’il vivait seul et sans amour.

Seulement, le porcelet est mort à la fin 2006, après dix-neuf ans de «vie commune» avec Clooney. Tout a une fin.

George ne le sait que trop bien. Il est conscient que tout peut basculer du jour au lendemain. «C’est ma tante Rosemary qui m’a appris cela. Chanteuse très connue dans les années 1950, elle a ensuite complètement disparu de scène. Elle m’a dit de me méfier du succès…».

D’où vient son charme?

La popularité de Clooney n’a jamais failli depuis son éclosion dans «Urgences» en 1994. Mais qu’est-ce qu’il a, ce George, pour plaire autant?

Clooney a du chien. C’est indéniable. Une seule de ses apparitions suffit à faire tomber les dames comme des mouches. Et il en profite, le bougre! Il enchaîne les conquêtes féminines, tout en répétant inlassablement qu’il ne veut pas d’enfants et qu’il n’envisage plus de se marier – son divorce avec la comédienne Talia Balsam en 1993, après trois ans d’union, lui a suffi, semble-t-il.

Et pourtant, les dames rêvent encore et toujours de Clooney. «Pour être honnête, je ne comprends jamais les femmes, a-t-il déclaré un jour. Ce qui me séduit? Le sens de l’humour est très important. Les gens me demandent souvent si je préfère les blondes ou les brunes; j’avoue que c’est quelque chose que je n’ai jamais regardé!»

Cœur pris

Aujourd’hui, à 46 ans, l’homme a choisi une brune. Depuis cet été, il ne quitte plus Sarah Larson, une jeune femme de 28 ans. Mais la belle est-elle réellement la bonne? Celle qui saura capturer à nouveau le cœur de Clooney? Rien n’est moins sûr. Car l’homme est toujours là où on ne l’attend pas. Même au cinéma, il a osé produire des films sur lesquels personne n’aurait parié. Il a su passer de l’acteur «léger» – alias le Dr Ross dans «Urgences» – à un artiste engagé dans «Syriana».

Mais, au fond, n’est-ce pas George qui donne ce rayonnement au personnage? Ce George qui sait que l’essentiel ne se cache pas dans les costumes de Clooney…Si Clooney a du chien, George est beau.

Source:matin on line