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Dans la lutte contre le cancer, la rapidité du diagnostic est essentielle. Repérer les métastases au plus tôt permet de gagner un temps précieux et de traiter plus efficacement la maladie. Détecter ces cellules malsaines demande une certaine technique. Ce ne sont pas des médecins qui proposent un nouveau modèle de détection, mais des chimistes. Ils sont en train de mettre au point l'équivalent d'un nez chimique, capable d'intervenir au niveau microscopique. Les premiers retours d'expériences sont publiés dans « ACS Nano » par Vincent Rotello de l'Université du Massachusetts à Amherst.
Ce n'est pas une nouveauté, depuis quelque temps, l'équipe de Rotello travaille sur des détecteurs chimiques de cancer. La nouvelle étape franchie est la suivante : le test a permis de différencier des cellules malignes cancéreuses, des cellules normales, ceci grâce à une structure composée de nanoparticules d'or et de protéines. Cette structure joue un rôle identique à notre système nasal qui analyse les odeurs.
Ce n'est pas une nouveauté, depuis quelque temps, l'équipe de Rotello travaille sur des détecteurs chimiques de cancer. La nouvelle étape franchie est la suivante : le test a permis de différencier des cellules malignes cancéreuses, des cellules normales, ceci grâce à une structure composée de nanoparticules d'or et de protéines. Cette structure joue un rôle identique à notre système nasal qui analyse les odeurs.
Une expérience sur des tissus
Grâce à ce composé, les chercheurs sont capables de repérer des cellules métastasiques directement au sein d'un tissu naturel animal. Il faut connaître les 3 niveaux d'expérimentations. Avec le premier niveau, on travaille sur de simples cellules. Le niveau suivant permet de l'expérimentation sur des tissus, qui sont un agrégat de cellules. Enfin au troisième niveau, on pourra s'intéresser à un ensemble de tissus, formant un organe. Ici, le test n'est pas effectué sur quelques molécules bien choisies, il utilise de vrais tissus. Cette méthode est une des plus directes. L'étape finale sera bien sûr d'être capable de travailler sur un diagnostic global de la maladie.
Une technique différente
Actuellement, le processus standard pour détecter les cellules cancéreuses utilise un récepteur biologique. Ce récepteur est une protéine qui se lie à la paroi de la cellule maligne. L'inconvénient majeur de cette technique est qu'il faut connaître à l'avance le type de cancer que l'on recherche afin de proposer le bon récepteur à utiliser. Là où les chimistes apportent un plus est dans la composition du détecteur : des nanoparticules, faites à partir de l'or, associées à une protéine fluorescente verte (GFP ). Ce détecteur réagit à la présence des protéines des cellules cancéreuses en quelques minutes. Elle permet même d'obtenir des signatures différentes suivant le type de cancer.
Un nez chimique
Les odeurs fonctionnent de cette façon. Une odeur va activer un certain nombre de récepteurs. Le cerveau associe la formule des capteurs activés à l'odeur. Une autre odeur activera un ensemble différent de capteurs, signant ainsi, auprès du cerveau, son identité. Ces signatures, stockées dans le cerveau, sont capables d'être reconnues plusieurs années après la première exposition. D'une façon pas si éloignée, la structure de nanoparticules réagit de façon différente suivant les cancers. Les chercheurs peuvent modifier leur formule pour reconnaître différents types de tissus sains, ils repèrent tout ce qui est légèrement différent et précisément les cellules cancéreuses. C'est comme un contrôleur, il met en lumière tout ce qui n'est pas normal, en tout cas, tout ce que les chercheurs n'ont pas recensé comme étant normal.
Grâce à ce composé, les chercheurs sont capables de repérer des cellules métastasiques directement au sein d'un tissu naturel animal. Il faut connaître les 3 niveaux d'expérimentations. Avec le premier niveau, on travaille sur de simples cellules. Le niveau suivant permet de l'expérimentation sur des tissus, qui sont un agrégat de cellules. Enfin au troisième niveau, on pourra s'intéresser à un ensemble de tissus, formant un organe. Ici, le test n'est pas effectué sur quelques molécules bien choisies, il utilise de vrais tissus. Cette méthode est une des plus directes. L'étape finale sera bien sûr d'être capable de travailler sur un diagnostic global de la maladie.
Une technique différente
Actuellement, le processus standard pour détecter les cellules cancéreuses utilise un récepteur biologique. Ce récepteur est une protéine qui se lie à la paroi de la cellule maligne. L'inconvénient majeur de cette technique est qu'il faut connaître à l'avance le type de cancer que l'on recherche afin de proposer le bon récepteur à utiliser. Là où les chimistes apportent un plus est dans la composition du détecteur : des nanoparticules, faites à partir de l'or, associées à une protéine fluorescente verte (GFP ). Ce détecteur réagit à la présence des protéines des cellules cancéreuses en quelques minutes. Elle permet même d'obtenir des signatures différentes suivant le type de cancer.
Un nez chimique
Les odeurs fonctionnent de cette façon. Une odeur va activer un certain nombre de récepteurs. Le cerveau associe la formule des capteurs activés à l'odeur. Une autre odeur activera un ensemble différent de capteurs, signant ainsi, auprès du cerveau, son identité. Ces signatures, stockées dans le cerveau, sont capables d'être reconnues plusieurs années après la première exposition. D'une façon pas si éloignée, la structure de nanoparticules réagit de façon différente suivant les cancers. Les chercheurs peuvent modifier leur formule pour reconnaître différents types de tissus sains, ils repèrent tout ce qui est légèrement différent et précisément les cellules cancéreuses. C'est comme un contrôleur, il met en lumière tout ce qui n'est pas normal, en tout cas, tout ce que les chercheurs n'ont pas recensé comme étant normal.
Expérimentation fluorescente
Pour vérifier le bon comportement de leur composé, les chercheurs ont travaillé avec deux types de tissus : un tissu sain et un tissu issu de souris atteintes de cancer. Ils ont peaufiné leurs détecteurs pour qu'il repère ces deux types de tissus. Certains auraient dit qu'ils ont entrainé leur nez chimique. La molécule GFP se met à briller (ou plutôt devient fluorescente) lorsque des tissus métastasiques sont reconnus. La détection se fait en quelques minutes. Cette méthode permet d'obtenir des résultats rapidement sans intervention invasive importante. Une simple microbiopsie peut suffire.
Selon Rotello, de la même façon que nous sommes capables de différencier deux odeurs pourtant très proches l'une de l'autre, ce système, une fois qu'il a été bien étalonné, permet de savoir si un tissu est sain ou cancéreux. On peut même identifier le type de cancer.
Un échantillon de tissus minimaliste
La sensibilité permet de faire des tests avec seulement 2000 cellules. Une cellule mesurant quelques dizaines de micromètres, la taille du tissu à prélever est minime, la ponction devient légère. En plus de cette sensibilité importante, les chercheurs mettent en avant le fait que leur capteur est capable de différencier les cellules suivant la provenance du problème (poumons, foie, prostate).
En attente des prochaines bonnes nouvelles
Cette annonce ne peut que soulever l'enthousiasme. On souhaite une suite rapide et pleine de succès pour ce détecteur magique de cancers. Les chercheurs vont maintenant faire les mêmes tests sur des tissus humains.
Pour vérifier le bon comportement de leur composé, les chercheurs ont travaillé avec deux types de tissus : un tissu sain et un tissu issu de souris atteintes de cancer. Ils ont peaufiné leurs détecteurs pour qu'il repère ces deux types de tissus. Certains auraient dit qu'ils ont entrainé leur nez chimique. La molécule GFP se met à briller (ou plutôt devient fluorescente) lorsque des tissus métastasiques sont reconnus. La détection se fait en quelques minutes. Cette méthode permet d'obtenir des résultats rapidement sans intervention invasive importante. Une simple microbiopsie peut suffire.
Selon Rotello, de la même façon que nous sommes capables de différencier deux odeurs pourtant très proches l'une de l'autre, ce système, une fois qu'il a été bien étalonné, permet de savoir si un tissu est sain ou cancéreux. On peut même identifier le type de cancer.
Un échantillon de tissus minimaliste
La sensibilité permet de faire des tests avec seulement 2000 cellules. Une cellule mesurant quelques dizaines de micromètres, la taille du tissu à prélever est minime, la ponction devient légère. En plus de cette sensibilité importante, les chercheurs mettent en avant le fait que leur capteur est capable de différencier les cellules suivant la provenance du problème (poumons, foie, prostate).
En attente des prochaines bonnes nouvelles
Cette annonce ne peut que soulever l'enthousiasme. On souhaite une suite rapide et pleine de succès pour ce détecteur magique de cancers. Les chercheurs vont maintenant faire les mêmes tests sur des tissus humains.
http://www.sur-la-toile.com
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