vendredi 18 mai 2012

Adieu et fin de Desperate Housewives.

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Après huit saisons, les femmes au foyer et hautes en couleurs de Wisteria Lane ont tiré leur révérence. Des adieux plutôt discrets, loin du phénomène de société que Desperate Housewives était à son lancement en 2004. 

Il faut dire que les trois dernières saisons étaient franchement décevantes, s'éparpillant dans des pistes scénaristiques inutiles pour conclure avec des climax bâclés et expédiés. Et cela s'en est ressentit sur l'audience qui n'a cessé de chuter a sans doute précipité la décision de la chaîne ABC de mettre un terme aux aventures de Susan, Bree, Lynette et Gaby. Mais au lendemain de ces deux ultimes épisodes d'adieux satisfaisants, il est bon de se remémorer pourquoi on a tant aimé côtoyé le voisinage de Wisteria Lane pendant huit années.

Sous ses airs de soap opera, Desperate Housewives proposait dès son pilote un savant dosage d'humour, de drame et de personnages charismatiques et atypiques qui a tout de suite trouvé son public. On se souvient d'avoir ri devant les gaffes de Susan, salivé devant les paniers de muffins de Bree, été ému devant le sens maternel de Lynette et été hypnotisé par les formes de Gaby. 

Mais au-delà de l'humour, les scénarios proposaient des intrigues plus sombres (après tout, la série débute par Marie Alice qui se tire une balle dans la tête!) et abordaient des thèmes qui remuaient l'Amérique sage et puritaine: l'homosexualité, l'adultère, l'alcoolisme etc... Plus qu'un divertissement, la série de Marc Cherry proposait également à son public de se confronter à travers les yeux des personnages, à des idées nouvelles et d'évoluer.

L'une des grandes forces de la série résidait sans aucun doute dans son casting. Les quatre héroïnes dans la force de leur âge et assumant totalement ce statut, faisaient preuve d'une alchimie contagieuse et se complétaient par leurs personnalités diverses.

 Marcia Cross, Felicity Huffman, Eva Longoria et Teri Hatcher qui viennent toutes de séries précédentes (Côte Ouest, Melrose Place, Les Feux de l'Amour...) ont trouvé avec ces personnages les rôles de leurs vies. Les seconds rôles n'ont pas été en reste, que ce soit les maris ou les enfants en passant par les voisins, tous les habitants de Wisteria Lane avaient un rôle à jouer. 

Après des premières saisons réussies (on se souvient surtout de ce saut dans le temps de cinq ans qui a su renouvelé le genre), la série s'est endormi sur ses lauriers, mais à l'heure du bilan, on ne peut oublier les bons moments passés en compagnie de ses femmes au foyer désespérément attachantes.

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