MADONNA: Give Me All Your Luvin

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MADONNA, album MDNA (2012), titre “Give Me All Your Luvin”.

Avant mes commentaires, je vous laisse regarder le clip:

• UN JOYEUX BAZAR, mais SANS LA LANGUE

Maintenant, voici ma description du clip, qui n’est pas inutile pour se rendre compte du joyeux bazar qu’il met en scène, duquel on ne se rend pas forcément compte sur le coup:

Le clip de ”GIVE ME ALL YOUR LUVIN”, premier titre du nouvel album MDNA de MADONNA à être disponible (depuis 15 heures aujourd’hui) met en scène une Madonna affûtée, quittant rapidement un imperméable (à la 46ème seconde) pour un short noir, court, et un haut également noir ajouré par endroit, très près du corps.

En même temps que son imperméable, elle quitte son quartier résidentiel, ainsi qu’un landau, direction la ville, de nuit. Dès le début, elle est entourée de pom-pom girls, qui scandent des lettres puis ‘Madonna’, et de joueurs de football américain, pantalon blanc, maillot rouge et casque gris métallisé. Pourquoi cette thématique pom-pom girls et football américain? C’est simple, Madonna présente son nouvel album au Super Bowl, la grande finale de football américain, le 5 février(voir info. de diffusion en France en bas de ce billet).

On comprend rapidement que l’équipe de fiers gaillards va se plier en quatre pour Madonna. Ils étalent leurs blousons en guise de tapis rouge, s’interposent quand dans la rue, depuis une vieille voiture américaine, on tire à la mitraillette sur la chanteuse qui continue à déambuler tranquillement, forment un tas sur lequel elle grimpe pour accéder à une entrée bizarrement élevée par rapport à la rue, la portent jusqu’à une salle où en un clin d’oeil Madonna se transforme.

Elle porte alors une robe courte et transparente, blanche (waouh le contraste par rapport à la première tenue!), les cheveux façon Marilyn Monroe. Madonna rejoint Nicki Minaj et M.I.A, elles aussi vêtues de blanc, et qui vont y aller de leur couplet. Des collégiennes masquées à l’uniforme japonisant, gantées de blanc, les entourent, s’embrassent parfois, mais sans la langue puisqu’elles sont masquées, ou attendent à un bar où sont alignées des bouteilles d’alcool, mais ne boivent pas, ou prennent des poses étranges, mais ne se frottent à personne. Quelques joueurs de football sont là, à quatre pattes, faisant office de banc ou de table basse.

Toute cette joyeuse bande platonique se retrouve dans la rue. Quelques filles dont Madonna sont debout, les pieds sur les épaules des garçons. L’une fait sauter la tête d’un joueur avec une batte de baseball, ce qui libère un panache pyrotechnique. Madonna retrouve l’enfant qui était dans le landau, un jouet en plastique, qu’elle balance.

• LA QUALITE MUSICALE N’EST PAS LA

Le clip est gentillet, ni provocant, ni sexy. Les hommes tiennent selon la scène le rôle de chevalier servant ou celui d’objet.

Il est en fait en accord avec la musique: pas d’étincelles, pas de passage à couper le souffle.  Même si je fais partie des fans de Madonna, je dois reconnaître que ce premier titre est un titre passe-partout à visée commerciale, pas désagréable certes, mais encore en dessous de ce qu’elle avait proposé avec HARD CANDY, son dernier album qui marquait déjà un déclin. Le niveau est très loin des ambitieux MUSIC et AMERICAN LIFE.

Il faut espérer que sur le reste de l’album, Martin Solveig, qui a collaboré à de nombreux titres dont celui-ci, aura fait un meilleur travail.

Le concert que donnera Madonna à la mi-temps du Super Bowl,  (diffusion sur W9, dans la nuit du 5 au 6 février, je dirais vers 2 heures du matin pour le concert) devrait donner des indications sur le vrai niveau de MDNA.

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