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de La toile
D'habitude, les recherches sur le suicide sont forcément déprimantes. Celle-ci donne un espoir intéressant : certaines personnes seraient plus sujettes à mettre fin à leur jour : question de génétique... Si cela s'avère, il y a donc espoir de se focaliser sur les gènes qui poussent certains et certaines à l'acte. Il est aussi intéressant de pouvoir dire à un patient qu'il est poussé à avoir des idées très noires, car sa nature le pousse ainsi ; il faut donc se battre contre elle, comme une personne handicapée lutte jour après jour contre son handicap. On peut aussi tenter de mettre au point des médicaments qui ciblent le gène incriminé.
Des chercheurs ont repris les résultats de 11 études antérieures concernant 3352 personnes (dont 1202 avaient un comportement suicidaire) et ont ajouté leurs propres études concernant des schizophrènes. Ils ont confirmé que, parmi les personnes qui ont un diagnostic psychiatrique, celles qui présentent de la variation « méthionine » (ou « Met » pour les intimes, il s'agit d'un acide aminé) du gène BDNF ont un plus grand risque d'avoir un comportement suicidaire. Environ 90 % des gens qui se sont vraiment tués avaient un problème mental comme schizophrénie, dépression, désordre bipolaire (maniaco-dépressif) ou des problèmes d'humeur instable. Ce n'est encore qu'une pièce du puzzle, car les facteurs environnementaux ont aussi du poids, mais on avance.
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