5 millions d'habitants enfermés sur une île grande comme quatre fois Lille assortit de quelques dizaines d'îles miniatures.
Singapour et sa forêt de buildings en verre et en acier est un symbole de modernité mais si des hôpitaux de pointe, des universités d'élite, une population mélangée de malais, chinois et indiens… et la plus forte concentration de millionnaires, devant Hong Kong, la Suisse et le Qatar semble lui donner une façade de rêve, l'aute facette est un système politique autoritaire jouant d' un libéralisme soigneusement contrôlé vers l'économie et le même parti qui dirige depuis l'indépendance en 1965.
Lee Kuan Yew a 87 ans préside encore aux destinées de l'archipel, bien qu'ayant céder le pouvoir exécutif à son fils devenu premier ministre et cela depuis 21 ans. Le régime entretient un idéal de prospérité et de développement qui ne peut se faire qu'au prix de la stabilité et de l'ordre impliquant une maîtrise de fer sur Singapour.
Tout y est ORDRE. C'est sans doute le seul pays au monde où le chewing gum est interdit.
Il dégradait les rues et une obscure histoire de porte de métro bloquée par un chewing gum a donné le coup de grâce. Les Singapouriens semblent ne pas souffrir par cette foule d'interdits. Peu d'espace d'expression. Une presse très encadrée. Des poursuites régulières pour diffamation devaient empêcher et museler la politique afin de limiter une opposition embryonnaire mais c'est sans compter sur la toile, l'internet a libéré la parole. Dans un pays où un 33% de la population dispose d'un compte Facebook, les envies de changement sont légions.
Le gouvernement n'a pas verrouillé l'internet, quelle erreur? Au contraire, la loi électorale a été modifiée de sorte que les campagnes puissent être menées sur le web et que les vidéos de meetings politiques puissent être mises en ligne sans autorisation du Conseil de classification des films, manque de clairvoyance dans un monde qui explose via internet. Cela a certainement contribué à la percée historique de l'opposition aux législatives de ce weekend. 6 sièges. Pas de révolution à venir et probablement une victoire trés contrôlée et habilement acceptée par le pouvoir en place puisque le parti au pouvoir en conserve 81.
Singapour et sa forêt de buildings en verre et en acier est un symbole de modernité mais si des hôpitaux de pointe, des universités d'élite, une population mélangée de malais, chinois et indiens… et la plus forte concentration de millionnaires, devant Hong Kong, la Suisse et le Qatar semble lui donner une façade de rêve, l'aute facette est un système politique autoritaire jouant d' un libéralisme soigneusement contrôlé vers l'économie et le même parti qui dirige depuis l'indépendance en 1965.
Lee Kuan Yew a 87 ans préside encore aux destinées de l'archipel, bien qu'ayant céder le pouvoir exécutif à son fils devenu premier ministre et cela depuis 21 ans. Le régime entretient un idéal de prospérité et de développement qui ne peut se faire qu'au prix de la stabilité et de l'ordre impliquant une maîtrise de fer sur Singapour.
Tout y est ORDRE. C'est sans doute le seul pays au monde où le chewing gum est interdit.
Il dégradait les rues et une obscure histoire de porte de métro bloquée par un chewing gum a donné le coup de grâce. Les Singapouriens semblent ne pas souffrir par cette foule d'interdits. Peu d'espace d'expression. Une presse très encadrée. Des poursuites régulières pour diffamation devaient empêcher et museler la politique afin de limiter une opposition embryonnaire mais c'est sans compter sur la toile, l'internet a libéré la parole. Dans un pays où un 33% de la population dispose d'un compte Facebook, les envies de changement sont légions.
Le gouvernement n'a pas verrouillé l'internet, quelle erreur? Au contraire, la loi électorale a été modifiée de sorte que les campagnes puissent être menées sur le web et que les vidéos de meetings politiques puissent être mises en ligne sans autorisation du Conseil de classification des films, manque de clairvoyance dans un monde qui explose via internet. Cela a certainement contribué à la percée historique de l'opposition aux législatives de ce weekend. 6 sièges. Pas de révolution à venir et probablement une victoire trés contrôlée et habilement acceptée par le pouvoir en place puisque le parti au pouvoir en conserve 81.
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