« Faire revivre les grandes heures du LOSC, c'est le devoir que j'ai, que je me suis fixé. J'ai l'impression que c'est dans la lignée de la formidable année que nous sommes en train de vivre ». Michel Seydoux, le président du LOSC, a beau avoir reçu un peu trop de champagne sur son beau costume, il garde le sens de la formule. Et si on aura compris depuis plusieurs semaines que ce n'est pas dans le style de la maison de s'enflammer ou d'affirmer ses ambitions, les Lillois sentent qu'ils sont en train de réaliser quelque chose d'exceptionnel.La quête d'un titre
Ce groupe, d'abord hérité des années Puel puis façonné et renforcé par Rudi Garcia, est en train de faire tomber nombre de barrières. L'an dernier, il avait par exemple battu les records de buts marqués en une saison par le club. Mais son échec lors de la dernière journée pour accéder à la Ligue des champions avait franchement assombri le bilan. Surtout, pas plus que ceux d'Halilhodzic ou de Puel avant eux, les groupes de Rudi Garcia n'ont réussi pour l'heure à redonner enfin au club le goût d'un titre.Désormais, les partenaires de Mavuba ont un peu plus d'un mois « qui s'annonce palpitant », avoue le capitaine. Et huit matches (sept en championnat et une finale de coupe de France) qui peuvent leur permettre de décrocher un retentissant doublé : « Ce groupe a envie de gagner quelque chose, lance Rudi Garcia. Je suis d'autant plus content ce soir que beaucoup de gens pensaient qu'on allait tout perdre cette semaine ».Injoignables hier, les Lillois ont visiblement l'intention de ne pas s'éparpiller. La communication semble devoir se resserrer de plus en plus. La sortie de route généralisée à Monaco a servi de leçon à tous les étages. Rami ne veut plus être pris au piège de ses déclarations. Même après une qualification en finale, il a sorti les parachutes : « Je peux vous assurer que l'ambiance après le match à Monaco était bien meilleure que celle que vous évoquiez ». Mettre de côté les égos, regarder dans la même direction, les Lillois ont finalement lancé leur sprint final à leur manière. Avec la ferme intention de ne pas céder sur la dernière marche cette fois ci : « C'est génial de vivre tout ça, souffle Mavuba. Mais une finale, c'est toujours pareil. Ce n'est beau que si on la gagne ».
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