http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66516.htm
Le nombre de patients atteints de la maladie d'Alzheimer tend à augmenter en France et dans le monde du fait de l'accroissement de la longévité des populations humaines. Face à cette affection qui représente aujourd'hui la première cause de troubles de la mémoire et des fonctions intellectuelles chez la personne âgée, les chercheurs européens ont décidé d'unir leurs compétences. Ainsi un consortium de laboratoires européens, animé par une équipe française, l'Unité Mixte de Recherche 744 (Inserm-Lille2-Institut Pasteur de Lille) "Santé publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement", et une équipe britannique, le centre de neuropsychiatrie génétique et de génomique de l'Université de Cardiff, vient d'identifier cinq nouveaux facteurs de prédisposition génétique impliqués dans le développement de cette maladie.
Rappelons que les travaux de ces équipes françaises et anglaises avaient permis dès septembre 2009 de découvrir trois nouveau facteurs de susceptibilité génétique (CLU, CR1, PICALM) à cette maladie, en plus de l'allèle du gène codant pour l'apolipoprotéine E (APOE) connus depuis plus de 15 ans. Dans cette nouvelle étude, mené par l'Inserm, en collaboration étroite avec le Centre National de Génotypage du CEA , la Fondation Jean Dausset-CEPH et un consortium européen regroupant 25 équipes, et dont les résultats sont publiés dans la version en ligne de la revue Nature Genetics du 3 avril 2011, les chercheurs ont analysé les génomes de près de 60.000 individus (59 176), dont 19 870 étaient atteints de la maladie d'Alzheimer. Ils ont découvert ainsi 5 nouveaux gènes de prédisposition (ABCA7, MS4A, EPHA1, CD2AP et CD33) et confirmé l'importance du gène BIN1.
L'identification de ces nouveaux gènes associés à cette maladie va permettre ainsi d'élargir le nombre d'hypothèses de recherche sur les causes de cette affection. Il s'agit là d'une étape essentielle pour pouvoir déterminer de nouvelles pistes de traitements curatifs dans la mesure ou les médicaments actuels n'ont que des effets symptomatiques. De plus, ces gènes vont aider les chercheurs à mieux cerner le terrain individuel favorisant la survenue de la maladie. Aussi constitueront-ils une aide précieuse lorsque des traitements préventifs seront disponibles.
Rappelons que les travaux de ces équipes françaises et anglaises avaient permis dès septembre 2009 de découvrir trois nouveau facteurs de susceptibilité génétique (CLU, CR1, PICALM) à cette maladie, en plus de l'allèle du gène codant pour l'apolipoprotéine E (APOE) connus depuis plus de 15 ans. Dans cette nouvelle étude, mené par l'Inserm, en collaboration étroite avec le Centre National de Génotypage du CEA , la Fondation Jean Dausset-CEPH et un consortium européen regroupant 25 équipes, et dont les résultats sont publiés dans la version en ligne de la revue Nature Genetics du 3 avril 2011, les chercheurs ont analysé les génomes de près de 60.000 individus (59 176), dont 19 870 étaient atteints de la maladie d'Alzheimer. Ils ont découvert ainsi 5 nouveaux gènes de prédisposition (ABCA7, MS4A, EPHA1, CD2AP et CD33) et confirmé l'importance du gène BIN1.
L'identification de ces nouveaux gènes associés à cette maladie va permettre ainsi d'élargir le nombre d'hypothèses de recherche sur les causes de cette affection. Il s'agit là d'une étape essentielle pour pouvoir déterminer de nouvelles pistes de traitements curatifs dans la mesure ou les médicaments actuels n'ont que des effets symptomatiques. De plus, ces gènes vont aider les chercheurs à mieux cerner le terrain individuel favorisant la survenue de la maladie. Aussi constitueront-ils une aide précieuse lorsque des traitements préventifs seront disponibles.
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