dimanche 20 mars 2011

Google en danger avec Android.


Cette fois-ci, Google aurait violé la licence GPL en intégrant dans son système Android des codes libres sans les redistribuer, ce qui pourrait être très lourd de conséquences.


Google n'a pas fini de s'embourber dans des méandres juridiques car il est encore une fois traîné devant les tribunaux par Florian Mueller, un spécialiste des licences libres, pour violation de la licence GNU GPL.

La GNU General Public License (GNU étant un acronyme récursif pour Gnu Is Not Unix) est une licence qui fixe les conditions légales de distribution des logiciels libres du projet GNU. Elle définit notamment la notion de Copyleft (jeu de mots anglais avec Copyright à qui elle s'oppose) qui autorise l'utilisateur à avoir accès au code source d'un programme, à le modifier et à le redistribuer sous réserve qu'il soit aussi sous licence GNU GPL (donc modifiable, re-distribuable, etc.). Et c'est précisément sur ce point que Google n'aurait pas joué le jeu. En effet, pour coder sa machine virtuelle Dalvik (machine virtuelle utilisée pour le langage Java des applications Android) Google aurait utilisé 2,5 Mo de code Linux (environ 700 fichiers).

Redistribuer ou réécrire...

Le problème est que la firme ne redistribue pas le code Dalvik, elle en est propriétaire et viole donc le principe du Copyleft. Si cela était prouvé, Google se trouverait dans une situation délicate avec deux obligations.


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