Le dernier vainqueur français de Roland-Garros a entamé vendredi à Nantes une tournée de concerts qui l’emmèneront pendant un an sur les routes de France. Il aborde tous les sujets.
Yannick Noah, une tournée d’artiste, est-ce aussi exigeant qu’une épreuve sportive ?
Avant non, maintenant avec l’âge oui, il faut faire gaffe. C’est 150 concerts, des déplacements, gérer les après-concerts, tu t’éclates, tu as des potes partout, tu arrives à Nantes (trois concerts ce week-end depuis vendredi), tu as Karembeu qui veut absolument te voir… Quand tu finis ton concert à 22 h, tu ne dors pas avant 2 ou 3 heures du mat’.
Parlons tennis. On vous a un peu reproché de ne pas être allé à Belgrade soutenir l’équipe de France de Coupe Davis…
Ce n’est pas parce qu’il y avait la finale que je devais montrer ma gueule. J’ai coupé avec le tennis il y a quatorze ans, je vais voir mes potes au premier tour de Roland-Garros. Guy, qui est mon pote, est le meilleur capitaine qu’on a. J’ai toujours pensé que ma présence pouvait les emmerder, “Yannick est là”, “Yannick, qu’est ce que tu leur as dit ?”… J’étais à fond avec eux, je leur ai envoyé des textos.
Quel regard portez-vous sur la défaite (3-2 en faveur des Serbes) ?
Ils sont passés à côté, ils se sont pris une branlée. Gaël a battu un mec qui commence avec deux doubles-fautes, qui s’est fait dessus. Djokovic gagne, logique. Derrière, un double très dur, Clément a été énorme. Et là, Micka rentre pour le match décisif. A sa place, je n’aurais pas pu et il n’a pas pu. Après, Gaël, qui peut faire douter Djokovic, perd en trois sets. On n’a pas fait une grande finale, on est passé à côté.
Votre ami Guy a été reconduit pour une douzième saison. N’y a-t-il pas un risque d’usure ?
Guy commence vraiment sa carrière de capitaine. Pendant huit, neuf ans, on lui a mis des bâtons dans les roues. Il a été capitaine trois années, deux ans après moi parce qu’on lui a foutu la paix, et cette année. Les mecs sont bien, ça rigole bien, ça bosse bien, ils font des bons matches alors qu’ils ne sont pas la meilleure équipe, ni la 2e, ni la 3e… Ils sont sereins, ils peuvent gratter la Coupe Davis.
Peut-on imaginer vous revoir sur la chaise ?
(Il coupe) Quand je vois un match, je vibre, je coupe toutes les deux minutes parce que je deviens fou, je suis drogué à ça et je vais mourir comme ça. Mais qu’est ce que vous voulez que j’aille foutre ? Plus le temps passe, moins j’ai de raisons de revenir.
Avant non, maintenant avec l’âge oui, il faut faire gaffe. C’est 150 concerts, des déplacements, gérer les après-concerts, tu t’éclates, tu as des potes partout, tu arrives à Nantes (trois concerts ce week-end depuis vendredi), tu as Karembeu qui veut absolument te voir… Quand tu finis ton concert à 22 h, tu ne dors pas avant 2 ou 3 heures du mat’.
Parlons tennis. On vous a un peu reproché de ne pas être allé à Belgrade soutenir l’équipe de France de Coupe Davis…
Ce n’est pas parce qu’il y avait la finale que je devais montrer ma gueule. J’ai coupé avec le tennis il y a quatorze ans, je vais voir mes potes au premier tour de Roland-Garros. Guy, qui est mon pote, est le meilleur capitaine qu’on a. J’ai toujours pensé que ma présence pouvait les emmerder, “Yannick est là”, “Yannick, qu’est ce que tu leur as dit ?”… J’étais à fond avec eux, je leur ai envoyé des textos.
Quel regard portez-vous sur la défaite (3-2 en faveur des Serbes) ?
Ils sont passés à côté, ils se sont pris une branlée. Gaël a battu un mec qui commence avec deux doubles-fautes, qui s’est fait dessus. Djokovic gagne, logique. Derrière, un double très dur, Clément a été énorme. Et là, Micka rentre pour le match décisif. A sa place, je n’aurais pas pu et il n’a pas pu. Après, Gaël, qui peut faire douter Djokovic, perd en trois sets. On n’a pas fait une grande finale, on est passé à côté.
Votre ami Guy a été reconduit pour une douzième saison. N’y a-t-il pas un risque d’usure ?
Guy commence vraiment sa carrière de capitaine. Pendant huit, neuf ans, on lui a mis des bâtons dans les roues. Il a été capitaine trois années, deux ans après moi parce qu’on lui a foutu la paix, et cette année. Les mecs sont bien, ça rigole bien, ça bosse bien, ils font des bons matches alors qu’ils ne sont pas la meilleure équipe, ni la 2e, ni la 3e… Ils sont sereins, ils peuvent gratter la Coupe Davis.
Peut-on imaginer vous revoir sur la chaise ?
(Il coupe) Quand je vois un match, je vibre, je coupe toutes les deux minutes parce que je deviens fou, je suis drogué à ça et je vais mourir comme ça. Mais qu’est ce que vous voulez que j’aille foutre ? Plus le temps passe, moins j’ai de raisons de revenir.
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