http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65311.htm
Les chercheurs de la NASA viennent de faire une découverte des plus surprenantes, qui remet en question la biologie telle que nous la concevions jusqu'à présent. La NASA a en effet annoncé, lors d'une conférence du 2 décembre dernier, avoir découvert une bactérie capable de survivre dans un environnement riche en arsenic, un poison pourtant nocif pour l'ensemble des êtres vivants.
Cette révélation est le fruit de l'exploration du lac Mono, un bassin volcanique en Californie, caractérisé par une salinité et alcalinité élevée, et, surtout, par des niveaux élevés d'arsenic. Or, en plaçant des bactéries GFAJ-1 dans ce milieu, rempli d'arsenic mais également dénué de tout phosphore, les chercheurs se sont aperçus que celles-ci survivent, et, au-delà, se développent et se reproduisent. Lorsque l'on sait que le phosphore fait partie des six éléments chimiques établis par la communauté scientifique comme étant essentiels à la vie des organismes vivants, on comprend l'ampleur d'une telle découverte et la redéfinition du concept d' "habitabilité" qui en découle. En effet, dans le cas présent, cette fameuse bactérie substitue l'arsenic au phosphore.
Selon la NASA, la découverte de cette biochimie alternative fait vraiment reculer les frontières du vivant et pourrait impliquer que les probabilités d'une "vie extra-terrestre" sont, non pas assurées, mais du moins multipliées, dans des endroits semblables à Titan ou Mars. Certaines formes de vie pourraient en effet être présentes sur des planètes que l'on croyait auparavant si chargées en éléments chimiques nocifs qu'aucune vie n'y semblait possible. Certes, si ces idées ne demeurent pour l'instant que des spéculations, il n'en reste pas moins que, selon Ed Weiler, administrateur associé de la NASA à la Direction des Sciences de la mission au siège de l'agence à Washington, "la définition de la vie s'est étendue".
Si cette étude représente bel et bien une réelle avancée scientifique, pour des domaines tels que l'évolution de la Terre, la chimie organique, l'atténuation des maladies ou encore la microbiologie, le buzz médiatique qu'elle a suscité est peut-être plus considérable encore. D'un côté, la NASA montre ainsi qu'elle a toujours un rôle scientifique à jouer, rôle actuellement sous-estimé à cause des enjeux politiques autour de l'agence, mais d'autre part, l'emballement provoqué par des annonces hâtives et exagérées d'une présence extra-terrestre s'est rapidement soldé par une relative déception.
Cette révélation est le fruit de l'exploration du lac Mono, un bassin volcanique en Californie, caractérisé par une salinité et alcalinité élevée, et, surtout, par des niveaux élevés d'arsenic. Or, en plaçant des bactéries GFAJ-1 dans ce milieu, rempli d'arsenic mais également dénué de tout phosphore, les chercheurs se sont aperçus que celles-ci survivent, et, au-delà, se développent et se reproduisent. Lorsque l'on sait que le phosphore fait partie des six éléments chimiques établis par la communauté scientifique comme étant essentiels à la vie des organismes vivants, on comprend l'ampleur d'une telle découverte et la redéfinition du concept d' "habitabilité" qui en découle. En effet, dans le cas présent, cette fameuse bactérie substitue l'arsenic au phosphore.
Selon la NASA, la découverte de cette biochimie alternative fait vraiment reculer les frontières du vivant et pourrait impliquer que les probabilités d'une "vie extra-terrestre" sont, non pas assurées, mais du moins multipliées, dans des endroits semblables à Titan ou Mars. Certaines formes de vie pourraient en effet être présentes sur des planètes que l'on croyait auparavant si chargées en éléments chimiques nocifs qu'aucune vie n'y semblait possible. Certes, si ces idées ne demeurent pour l'instant que des spéculations, il n'en reste pas moins que, selon Ed Weiler, administrateur associé de la NASA à la Direction des Sciences de la mission au siège de l'agence à Washington, "la définition de la vie s'est étendue".
Si cette étude représente bel et bien une réelle avancée scientifique, pour des domaines tels que l'évolution de la Terre, la chimie organique, l'atténuation des maladies ou encore la microbiologie, le buzz médiatique qu'elle a suscité est peut-être plus considérable encore. D'un côté, la NASA montre ainsi qu'elle a toujours un rôle scientifique à jouer, rôle actuellement sous-estimé à cause des enjeux politiques autour de l'agence, mais d'autre part, l'emballement provoqué par des annonces hâtives et exagérées d'une présence extra-terrestre s'est rapidement soldé par une relative déception.
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