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dimanche 19 décembre 2010
Ovni sur Quarouble 1954.
Courrier de Fransyl publié le 10 février 2000, fil de discussion: "Propulsion by force fields.......", sur fr.sci.physique, fr.sci.astronomie, fr.sci.maths.
Objet : l'article du lieutenant Jean Plantier, "Une hypothèse sur le fonctionnement des Soucoupes Volantes", paru dans la revue mensuelle de l'Armée de l'Air Française, en septembre 1953. Réaction, analyse, synthèse et liens avec la "rencontre du troisième type" de Marius Dewilde en 1954, ainsi qu'avec le "Rapport COMETA" de juillet 1999.
Capitaine Némo (un correspondant écrivant sous ce pseudonyme) a écrit :
Publié dans la
REVUE MENSUELLE DE L'ARMÉE DE L'AIR, numéro 84 de septembre 1953, article du lieutenant Jean Plantier qui semble etre la première tentative d'explication de la propulsion des soucoupes volantes. Jean Plantier développera sa théorie dans son livre la Propulsion des Soucoupes Volantes
En septembre 1954 M arius Dewilde est témoin de l'atterrissage d'un vaisseau spatial et de ses occupants sur la voie ferrée près de sa maison de garde-barrière. Son histoire défraya la chronique dans les annees 50 et plus tard ,"Ne résistez pas aux extra-terrestres"fut le livre ou il raconte son experience incroyable.
Vendredi 10 septembre 1954,aux environs de 22 h 30. J'habite une petite maison à Quarouble, dans le nord de la France (59). C'est une maison de garde-barrière, donc très proche de la voie ferrée. Les "soucoupes volantes"? Connais pas ou plutôt, j'en entends parler comme tout le monde, mais pour moi, c'est de la foutaise.
Je suis un homme simple, un ouvrier métallurgiste qui ne pense qu'a améliorer son confort. J'ai pu acheter une télévision: en 1954, ce n'est déjà pas si mal. Ce soir là, ma femme regardait le petit écran tandis que moi, je préférait lire mon journal, car en tant qu'ancien marin un article me passionnait, il s'agissait du drame de l'Abeille. faire un lien bouton
Soudain, Kiki, mon chien, s'est mis a aboyer d'une façon anormale depuis sa niche qui est à l'extérieur de la maison.
- Qu'est-ce qui lui prend ? questionne ma femme.
- Je n'en sais rien, je vais aller voir.
Je pose mon journal, prends une torche électrique et sors de la maison pendant que ma femme demeure assise devant le poste de télévision. Dehors, la nuit est sombre. Je ne vois qu'un écran noir. Je braque ma torche électrique sur Kiki, littéralement terrorisé, levant le museau vers le ciel pour "hurler a la mort".
Je ne suis pas superstitieux, mais ce hurlement me colle un mauvais frisson sur la peau:
-Tais-toi!
Kiki obéit, mais en gémissant, comme s'il souffrait.
J'observe les alentours que je balaie de ma torche électrique: rien de particulier! Je me dirige alors vers la droite de la maison qui est entourée par une palissade de 1 mètre 20 de hauteur, je l'ai construite moi-même pour empêcher les enfants et le chien d'aller traîner sur la voie ferrée.
En arrivant près de la barrière, j'éteins la torche et satisfait un besoin naturel.
C'est alors que j'aperçois, sur ma gauche, une masse sombre posée sur les rails, a environ six ou sept mètres de moi. Je pense tout d'abord a un wagon (notez cette remarque pour les proportions) mais, rapidement, je me rends compte que l'engin ressemble a tout ce que l'on pourrait imaginer sauf a un wagon ferroviaire. Brusquement, derrière moi, près de la maison des bruits de pas... Je ne m'affole pas outre mesure car, souvent, des contrebandiers empruntent ce chemin, près de la maison, pour passer en Belgique (contrebande de tabac notemment). Le chien recommence a s'exciter, allant en tous sens, tirant sur sa chaîne. Des ombres se profilent et avancent vers moi. J'ai trente-trois ans, ma taille est bien au-dessus de la moyenne, je pèse soixante-quinze kilos, je suis tout a fait sûr de ma force; ce sont probablement des gamins en maraude des chapardeurs de poulailler. Pourquoi songerais-je a des gamins? Pour deux raisons: ils en ont la taille et cherchent a fuir - sans précipitation d'ailleurs - en se dirigeant vers la porte de la palissade. D'un bond, je leur barre le chemin et braque sur eux le faisceau lumineux de ma torche. Stupéfaction! La lumière que je projette se réfléchit sur leur tête comme sur du verre. Ils sont vêtus d'une sorte de combinaison sombre qui semble être de la matière très souple. Ma première idée: en ceinturer un. On dirait alors que cette pensée agressive (probablement captée) déclenche un rayon de lumière qui jaillit de la masse sombre posée sur les rails. Ce rayon m'enveloppe en me paralysant de la tête aux pieds. Je voudrais crier, bouger, impossible.
Seul mon cerveau fonctionne d'une manière on ne peut plus lucide. Je ressens des picotements dans tout le corps tandis que je vois et entends parfaitement.
Ils marchent sur la dalle de ciment, franchissent la porte de la palissade, se fondent dans la nuit, rejoignent la masse sombre posée sur la voie. Un bruit de porte a glissière me parvient et, bientôt, un sifflement qui s'intensifie. Je perçois un souffle tiède, très agréable a respirer, comme l'odeur des foins fraîchement coupés. Le rayon lumineux disparaît et je retrouve, instantanément, l'usage de mes membres. Je vois alors l'engin - toujours une masse sombre - qui monte dans le ciel: peut-être à la verticale, environ trente ou quarante mètres. L'engin s'illumine peu a peu, devient fluorescent, orange, presque rouge. C'est fini. Il a disparu ...
CHAPITRE 4 (le lendemain quelques heures après la déposition à la police) Cela commence par une voix d'homme derrière moi.
- Monsieur Dewilde? Je me retourne
- Oui, c'est moi
- C'est pour la Voix du Nord. Pourriez-vous m'accorder une interview, s'il vous plaît?
Apres avoir pris des notes sur son carnet, le journaliste me scrute
- Vous devriez rentrer chez vous, monsieur Dewilde, il y a beaucoup de monde...
Beaucoup de monde: bel euphémisme!
Un cordon de police empêche une foule de curieux d'envahir le terrain qui entoure la maison.
Dans celle-ci ma femme reçoit le commissaire Gouchet tandis que, dans le même instant, arrivent la gendarmerie de l'Air et la D.S.T.
Et ce n'est pas fini, les "envahisseurs" ne sont pas les extraterrestres d'un mauvais feuilleton télévisé.. mais bien plutôt toutes les polices, y compris la police de l'Air de Lille et de Paris munies d'appareillages.
Ce qui se passe alors dépasse l'entendement humain et j'ai l'impression d'être transporté dans un monde démentiel ou les ordres fusent toutes parts, ou chacun réclame une priorite d'action:
A cet égard, ce sont des militaires revétus d'une combinaison antiradiations qui s'imposent en tout premier lieu: mon locataire, toute ma famille et moi-même sommes soumis à la d étection des compteurs Geiger, ensuite c'est le tour des animaux et du terrain.
Résultat de l'opération: "La radioactivite est supportable pour l'être humain et les animaux".( il aurait ete interessant de connaitre les valeurs des releves pour savoir si de nos jours c'est supportable).
La preuve est faite: L'ENDROIT OU L'ENGIN S'EST POSE EST RADIOACTIF!information non cachee curieux vous ne trouvez pas.
Je ne devrais pas trop me réjouir de cette "preuve", elle va entraîner des conséquences désastreuses pour moi.
L'enquete sur les lieux est brusquement interrompue par une rumeur houleuse venant de la foule maintenue par le cordon de police.
A cette rumeur s'ajoute un grincement strident suivi d'un grondement lourd.
Le premier moment de surprise passe, la Police et l'Armée tirent les conclusions de ce nouveau phénomène, plus "rationnel" que l'atterrissage dont j'ai été témoin: un train, en passant lentement pour ne pas provoquer d'accident parmi l'attroupement, a provoque un affaissement de la voie (le grondement sourd) tandis que ses roues patinaient sur les rails (le grincement strident).
L'affaissement s'est produit à l'endroit même ou l'astronef s'était posé quelques heures plus tôt.
Le machiniste immobilise sa locomotive, met pied a terre pour aller téléphoner tandis que les enquêteurs, stupéfaits, constatent une friabilite anormale de la voie et du ballast.
Quelques instants plus tard , le machiniste s'écrie: - Le téléphone ne fonctionne pas!
- Je sais, dis-je, il ne fonctionne plus depuis l'atterrissage.
- Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire? gronde une voix aux mâles accents militaires.
Cette voix ne dira plus rien dès que celui qui en a l'usage constatera que les piles sont neuves et paradoxalement vidées.
Je ne peux alors résister au plaisir de lui montrer ma torche électrique et mon poste transistor! Il compare, rumine, tente de ne rien laisser paraître sur un front soucieux et qui se voudrait intelligent, mais derriére lequel il n'y a que le vide de l'incompréhension !
Prés de la voie, un officier attire l'attention de tous:
- Venez voir ici! Il y a un creux, une sorte de cuvette sur une longueur d'au moins six métres, il y a également des traces sur le travers du ballast et des entailles sur les traverses des rails.
Les preuves s'accumulent et, bizarrement, chaque fois qu'un nouvel élément accrédite mes declarations, j'ai la désagreable sensation de poser le pied sur les marches d'un escalier qui descendrait aux enfers.
Je sais, désormais, que la précognition n'est pas un vain mot!.
CHAPITRE SIXIEME (quelques jours plus tard)
Werner Von Braun n'est pas l'inventeur des V.1 et V.2.......
Le temps s'écoulait mais j'en perdais pratiquement la notion. Depuis combien de temps étais-je dans cet endroit bizarre ou l'on enfermait, indifféremment, aussi bien les fous, "les individus dangereux" que les lepreux? 4, 5, 6 jours? Comment savoir avec ces piqûres journalieres qui me maintenaient dans un etat semi-comateux.
Et toujours les interrogatoires, la sempiternelle question: Vous n'avez pas tout dit, n'est-ce pas?
Un matin, la porte s'ouvre:
- Habillez-vous Dewilde, on y va.
Ou? Quelle importance! Je me sens habité par une espèce de fatalisme a toute epreuve, car l'échéance est fatale: Je m'en sortirai, d'une manière ou d'une autre, sans avoir a intervenir personnellement.
Quant à expliquer ce sentiment, cela m'est impossible: je sais, voila tout.
Une nouvelle fois,le fourgon. Une heure de route. Je n'ai ni ceinture ni lacets.
En descendant du fourgon, je découvre un camp militaire qui est, en fait, une ancienne prison civile.
La fête continue: médecins, interrogatoires, piqûres.
Je me souviens du conseil de l'infirmier "l'individu classé dangereux" se fait doux comme un agneau, mais il ne rajoute rien a ses dépositions précédentes.
Durant trois jours, c'est l'habituel carrousel: hopital, camp militaire, camp militaire, hopital: Ils sont inlassables. Moi aussi.
Ils optent enfin pour le camp militaire où le médecin est un commandant qui officie dans le service du professeur Merle d'Aubigne. J'y demeure quelques jours.
Aujourd'hui, en 1980, je me demande si les autorités qui me détenaient n'ont pas commis une regrettable erreur en me laissant parler à un autre détenu, lui aussi classé "dangereux" ou "fou", et avec lequel j'ai longuement conversé, il ne m'a paru ni dangereux, ni fou.
Il s'agit du savant Georges Claude qui voulut vendre son invention a la France, laquelle refusa parce qu'elle jugeait cette invention aussi inutile que coûteuse. Georges Claude trouva acquèreur en Allemagne et les nazis attribuerent la paternité de l'invention à Werner von Braun!
On m'accuse, maintenant de trahison! me dit Georges Claude.
Mais si j'ai trahi, pourquoi n'informe-t-on pas l'opinion publique?
- Parce que j'aurais mon mot a dire!
Intéressante digression, non?
Est-ce bien cela que VOUS avez vu?
Electrochocs, penthotal, séances d'hypnose, finalement, a mon insu, j'ai probablement parlé. Mais n'anticipons pas.
On m'eveille en pleine nuit, on m'emméne jusqu'au fourgon qui, a l'aube, stoppe au bord de la mer. Laquelle? Je n'en sais rien. Je suis encore sous l'effet des "calmants". J'entends cependant le bruit des vagues dans l'obscurité de la nuit et je respire, à pleins poumons, l'air salin. On me pousse vers des marches que je descends, me voici devant un blockhaus surveillé, gardé par des fusiliers marins.
L'officier qui m'accompagne désigne des meurtrières dans la masse de béton
- Regardez a l'intérieur.
J'obtempére et, tétanisé, je n'en crois pas mes yeux.
L'officier me murmure a l'oreille:
- Est-ce bien cela que vous avez vu?
Dans une grande piece, à l'intérieur de l'édifice, je vois un énorme engin de forme lenticulaire, long d'environ
dix métres ( taille d'un wagon) et parfaitement éclairé.
Je l'observe tandis qu'il se situe en contrebas par rapport à mon angle de vision.
- Est-ce que l'engin que vous avez vu ressemble a celui-ci? insiste l'officier.
Je déglutis difficilement
- Il m'est impossible de repondre affirmativement, car je n'ai vu aucun détail lors de la nuit du 10 septembre, sinon la forme approximative de l'engin.
A ma grande surprise, l'officier semble se contenter de cette réponse. Il me laisse tout a mon observation qui ne durera pas moins de trente minutes, après quoi, on m'a ramené chez moi, a Quarouble.
Etait-ce bien la fin du cauchemar?
***** L'armée récupére la boite*****
Il n'y avait pas un quart d'heure que j'étais de retour a Quarouble qu'une Jeep de l'armée de Terre s'arrêtait devant la maison. A son bord: un commandant, un capitaine et deux hommes de troupe en armes. Suivi de près par le capitaine, le commandant s'approcha:
- Monsieur Dewilde, donnez-nous la boite.
- La boite? Quelle boite?
- Allons... vous savez bien la boite
- Je ne sais pas de quoi vous parlez.
- Nous savons ou elle se trouve, monsieur Dewilde.
- Eh bien, dans ce cas, vous n'avez qu'a la prendre.
Le commandant eut un sourire circonspect.
- C'est ce que nous allons faire.
A mon grand étonnement, je vis les deux officiers et les deux soldats se diriger vers la cave. Ils réapparurent quelques instants plus tard avec la boite!
- Monsieur Dewilde, déclare le commandant, on vous paiera cet objet. On vous le paiera très cher. La somme que vous recevrez sera vraiment très importante.
Je n'ai plus jamais entendu parler de la boite, quant à l'argent promis par le commandant, celui-ci a du oublier de me le faire parvenir...
------FIN DE CITATION------------
Dans ce troisième et dernier extrait on découvre avec stupéfaction que l'armée francaise détenait en 1954 (mais depuis combien de temps?) une soucoupe volante dans un blockauss de bord de mer, mis sous haute surveillance.
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