mardi 5 octobre 2010

Gainsbourg avait une maîtresse de 16 ans!


Présentation de l'éditeur
A Paris, à l’automne 1985, une lycéenne de 16 ans dépose, d’un coup de mobylette, une longue lettre sous la porte de Serge Gainsbourg, 5 bis rue de Verneuil. Quelques heures plus tard, celui-ci l’appelle et l’invite à dîner. C’est le début d’une liaison qui durera jusqu’à la mort de Gainsbourg, en mars 1991. Serge et Constance se voient régulièrement, chez l’artiste ou ailleurs. Restaurant, séance de travail, boîte de nuit, émission TV, virée au commissariat voisin, palace parisien, nuits blanches : ils partagent nombre d’excentricités. « Constant dans l’inconstance/Tu ne sais pas où tu vas », écrit Serge dans Sois plus doux avec moi, en forme de clin d’oeil. Constance Meyer  n’avait jamais fait état publiquement de cette relation. 25 ans plus tard, elle nous livre ce récit personnel, tendre et poétique. Ses mots, pour quitter le silence du secret, servent de thérapie à la jeune fille devenue femme.

C'est en ces termes que vous découvrirez bientôt en librairie le livre de Constance Meyer 

"La jeune fille et Gainsbourg".




"Ce n’est pas « pour me déculpabiliser d’avoir aimé un homme de quarante et un ans mon aîné, mais pour me soigner des maux engendrés par sa mort, en mars 1991, dont je ne m’étais d’autant pas remise que je n’ai pu lui dire adieu, a-t-elle confié. Une souffrance qui m’envahissait et dont j’avais besoin de me libérer. Car conserver en soi un tel secret empêche le processus de deuil de s’accomplir. "

" Je ne crois pas lui avoir enlevé quoi que ce soit, nous nous entendions parfaitement : elle le voyait le week-end ; moi, la semaine. Je n’ai fait qu’apporter à Serge le supplément d’affection dont a besoin tout grand artiste."

" J’ai été séduite par ce qu’il était vraiment, pas par son image publique. De toute ma vie, je n’ai rencontré un homme aussi gentil, timide, touchant et généreux que lui, a-t-elle promis. […] Serge était adulte. Il faisait, en conscience, ses propres choix. Je ne voyais pas les raisons pour lesquelles j’aurais interféré dans la manifestation de ses sentiments. D’autant que j’étais pleinement consentante. "


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